Dictionnaire de l'Inde contemporaine by Landy Frédéric

Auteur:Landy, Frédéric [Landy, Frédéric]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Dictionnaire, Géographie, Anthropologie, Droit, Economie, Histoire, Sociologie, Urbanisme
Éditeur: Le Toto Invisible - GT
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00

Intouchables ► Dalits

Investissements à l’étranger

Les Investissements directs étrangers (IDE) doivent de plus en plus se comprendre dans des relations « symétriques » entre entreprises. Les firmes globales recomposent leur appareil de production ; des multinationales indiennes prennent le contrôle d’entreprises étrangères de taille croissante.

Quelques grands groupes comme Tata, Kirloskar ou Birla ont commencé à investir dès les années 1960 au Sri Lanka voisin, ou en Afrique. Mais avant 1990, pour les quelques groupes privés autorisés à investir à l’étranger, les IDE sont orientés principalement vers les secteurs manufacturiers, de l’énergie et des matières premières. La plupart sont réalisés par de grandes entreprises publiques. C’est durant les années 1990 que l’on a assisté à une explosion du nombre des multinationales indiennes. Le nombre d’implantions à l’étranger a été multiplié par plus de quarante entre 1986 (208) et mars 2006 (8 620). De 1995 à 2006, le stock d’IDE sortants est passé de 212 à 8 181 millions de dollars. Après 1991, on assiste à une triple évolution : une forte augmentation dans les montants investis, une diversification sectorielle, et l’arrivée de nouveaux acteurs issus du secteur privé qui vont rapidement devenir la principale source des IDE indiens.

Après 2002 les grands groupes manufacturiers indiens entament véritablement leur internationalisation. La restructuration de leurs activités durant la décennie précédente leur ayant apporté un volant financier important, ils anticipent en partie la pression de la concurrence étrangère sur leur marché domestique. Les fusions et acquisitions augmentent mais demeurent jusqu’en 2006 à l’avantage des firmes étrangères. L’opération d’un montant exceptionnel de Tata Steel sur Corus pour 11 milliards de dollars en 2006, puis le rachat par Suzlon de REpower, ouvrent une autre étape. Avec des « coups » très visibles (Tata rachète Jaguar et Land Rover en 2008) qui traduisent une lame de fond : les IDE sortants sont depuis 2006 supérieurs aux IDE entrants. En 2006 et 2007 ils s’élevèrent à 9 et 10 milliards de dollars.

Joël Ruet

Investissement étranger (régime de l’), Tata

Télécharger

Déni de responsabilité:
Ce site ne stocke aucun fichier sur son serveur. Nous ne faisons qu'indexer et lier au contenu fourni par d'autres sites. Veuillez contacter les fournisseurs de contenu pour supprimer le contenu des droits d'auteur, le cas échéant, et nous envoyer un courrier électronique. Nous supprimerons immédiatement les liens ou contenus pertinents.