Son dernier espoir by Blake Pierce

Auteur:Blake Pierce [Pierce, Blake]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Blake Pierce
Publié: 2022-03-01T23:00:00+00:00

CHAPITRE DIX-SEPT

Rachel redescendit et découvrit que Mr Ragland se faisait toujours consoler par un policier. Elle n’entendit qu’une bribe de la conversation et comprit que sa mère était en route pour être avec lui. Pendant ce temps, elle se rendit dans le bureau et examina la fenêtre. Elle l’ouvrit et la scruta sous toutes les coutures, mais ne vit rien qui sorte de l’ordinaire. Elle répéta l’opération avec l’unique ouverture du couloir, mais là encore, ne trouva rien.

Elle dénicha ce qui aurait pu être un bon filon lorsqu’elle inspecta la cuisine. Il y avait deux fenêtres : une donnant sur le jardin sur le côté de la maison et une autre, plus petite, au-dessus de l’évier. Celle qui avait vu sur le jardin latéral se trouvait à environ deux mètres trente du sol et était dure à ouvrir. Mais elle ne trouva rien qui éveille les soupçons.

Cependant, quand elle examina celle au-dessus de l’évier, les choses furent légèrement différentes. Il n’y avait rien à l’intérieur, mais elle aperçut quelques griffures à l’extérieur, dans le coin. Elle ferma le battant et sortit sous la véranda afin de mieux voir. En effet, il y avait bien des marques, comme des égratignures, qui semblaient plutôt récentes. Il y avait également un tout petit éclat qui était parti au bord du chambranle.

Elle s’approcha d’une porte en bois qui reliait la véranda à une petite partie découverte du porche, mais n’y décela rien qui sorte de l’ordinaire. Elle se demanda si les Ragland ne verrouillaient pas cet accès ou si les éraflures de la fenêtre étaient des preuves de l’effraction du tueur, de la façon dont il avait pu y accéder.

Lorsqu’elle rejoignit le jardin, elle comprit que Jack avait fait la même supposition qu’elle. Tandis qu’elle descendait les marches, elle vit qu’il observait la fine portion de toit qui reliait les ouvertures de l’étage et le toit du porche. Il lui jeta un coup d’œil pendant qu’elle traversait la pelouse, éclairée par la lumière du porche arrière. Elle remarqua immédiatement qu’il n’y avait aucune lumière extérieure dans cette partie du jardin. Elle se demanda si le tueur le savait et si c’était pour cette raison qu’il avait pu partir par la fenêtre de la chambre avec une telle confiance.

— Il connaissait déjà la maison, dit Jack. Plus probablement, l’arrière de la maison.

— Ouais, c’est ce que je me disais aussi. Je pense qu’il est entré par la fenêtre de la cuisine et s’est échappé par ce chemin, dit-elle en désignant du menton la partie du toit qu’ils observaient. Mais ça paraît logique. Avec les deux premières victimes, notre tueur était au courant pour les rendez-vous chez le médecin. Alors, il fait des recherches avant d’attaquer. Ce ne sont pas juste des actes aléatoires de passion.

— Eh bien, il va de soi que non. Je veux dire, il a dû mettre la main sur cette liste de transplantation. Le fait même qu’il a une liste suggère qu’il y a pas mal de préparation derrière tout ça. Et il devait aussi savoir pour les rendez-vous de Webber et Ramirez.

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