Beautiful Player by Christina Lauren

Beautiful Player by Christina Lauren

Auteur:Christina Lauren [Lauren, Christina]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: HUGO ET COMPAGNIE
Publié: 2014-05-28T00:00:00+00:00


Une odeur de café me tire du sommeil. Le lave-vaisselle s’ouvre, la vaisselle s’entrechoque. Je cligne des yeux pour finir de me réveiller. Je n’ai pas rêvé.

Il est toujours là. Qu’allons-nous faire maintenant ?

Les événements de la nuit dernière se sont déroulés sans que j’y aie réfléchi une seconde : j’ai fait taire mon cerveau et j’ai écouté mes désirs. Ce que je voulais, c’était lui, et il me désirait aussi. Maintenant, le soleil s’est levé, le monde entier s’éveille, respire dehors. Je me demande ce qui m’attend. Les incertitudes abondent.

Mon corps est raide et douloureux. Comme si j’avais fait mille abdominaux. Mes cuisses et mes épaules me font mal. Mon dos est courbaturé. Mon entrejambe me lance, comme si Will m’avait pénétrée toute la nuit.

Tu parles.

Je descends du lit, me dirige sur la pointe des pieds dans la salle de bains en refermant la porte avec précaution. Je ne parviens pas à empêcher le verrou de se refermer bruyamment.

Je n’ai pas envie que la gêne s’installe entre nous, que nous nous sentions mal à l’aise l’un envers l’autre. Je ne sais pas ce que je ferais si je perdais son amitié.

Je me lave les dents et me coiffe, j’enfile un caleçon d’homme, un débardeur et me dirige vers la cuisine pour lui dire que rien ne doit changer entre nous.

Je le trouve en face des plaques de cuisson dans son boxer, en pleine préparation de pancakes. Il me tourne le dos.

– Bonjour, dis-je en traversant la pièce pour me verser un café.

– Bonjour, répond-il en souriant.

Il attrape mon débardeur pour m’attirer à lui et m’embrasse rapidement sur les lèvres. J’ignore le mouvement de joie enfantine qui m’étreint et prend un mug dans le placard.

Ma mère servait le petit déjeuner tous les dimanches dans cette cuisine, quand nous étions en vacances ici. Elle avait insisté pour que la cuisine puisse contenir sa famille en constante expansion. La pièce est deux fois plus grande que les autres. Des placards couleur cerise et un carrelage aux teintes chaleureuses l’habillent. Les larges fenêtres donnant sur la 101e Rue occupent un mur entier, le comptoir en marbre est assez imposant pour qu’on y mange à sept ou huit. Il a toujours eu l’air démesuré par rapport au reste de l’appartement, et n’a pas grand sens depuis que j’y vis seule. Le souvenir de ma nuit tourne en boucle dans ma tête, ce torse parfait devant moi m’hypnotise, j’ai l’impression de me trouver dans une boîte à chaussures. Comme si les murs se resserraient et me poussaient dans la direction de cet homme parfait. J’ai besoin d’air.

– Tu es réveillé depuis longtemps ?

Il hausse les épaules, les muscles de ses épaules et de son dos se contractent. Je détaille ses tatouages.

– Un moment.

Je jette un coup d’œil à l’horloge, il est bien trop tôt pour être réveillé un dimanche matin, surtout après la nuit que nous avons passée.

– Tu n’arrivais pas à dormir ?

Il retourne un autre pancake, en place deux sur une assiette.

– Quelque chose comme ça.



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