Serial Killer - 01 - Docteur Holmes by Bourgoin Stephane

Serial Killer - 01 - Docteur Holmes by Bourgoin Stephane

Auteur:Bourgoin, Stephane [Bourgoin, Stephane]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Biographie
Éditeur: French Pulp Éditions
Publié: 2019-06-15T00:00:00+00:00


CHAPITRE V

MME PITEZEL PASSE À TABLE

Après H.H. Holmes, c’est au tour de l’épouse de Benjamin F. Pitezel d’être interrogée quelques jours plus tard :

– Où habitez-vous ?

– À Galva, dans l’Illinois.

– Cette escroquerie qui concerne le décès de votre mari et l’identification de son cadavre pour obtenir l’argent de l’assurance, cela date de quand ?

– Pourquoi ? J’ai appris cela en premier par les journaux.

– Vous avez vu que quelqu’un était décédé ?

– Oui.

– La mort de qui ?

– B.F. Perry.

– Et vous saviez, à cette époque, que votre mari vivait à Philadelphie sous l’identité de Perry ?

– Oui, monsieur.

– Vous connaissiez son adresse ?

– N° 1316, je crois, Callowhill Street.

– Avant la lecture de cet article de presse, vous saviez quoi que soit à propos de ce projet ?

– Non, rien du tout.

– On ne vous avait rien dit ?

– Non, rien du tout.

– L’une de vos filles est avec vous, je crois ?

– Oui, monsieur.

– C’est l’aînée ?

– Oui.

– Est-ce elle qui est allée identifier son père ?

– Non, ce n’est pas elle.

– Après avoir lu l’annonce de sa mort dans le journal, quelle a été la première personne à vous en parler ?

– Mr. Becker a été la première personne à m’en parler. Il avait lu l’article, bien sûr. C’était notre épicier et nous en avons discuté.

– Vous viviez où à cette époque ?

– À St. Louis.

– Quelle rue et à quel numéro ?

– À Carondelet, un quartier de St. Louis.

– Depuis combien de temps y habitiez-vous ?

– Oh, nous avons déménagé en mai, vers le 1er du mois. Ou bien, à la mi-mai. Je ne sais plus…

– Est-ce que Mr. Holmes est venu vous voir tout de suite après cette annonce de décès ?

– Je pense que c’était une semaine plus tard.

– Que vous a-t-il dit ? Il vous a parlé de ce stratagème et que votre mari n’était pas décédé ?

– Eh bien, je lui ai dit que j’avais vu cet article dans le journal, au sujet de mon mari, s’il s’agissait bien de lui et si les informations publiées étaient exactes. Il m’a répondu, « Vous n’avez pas à vous inquiéter », et il ne m’en a pas dit beaucoup plus. Il a parlé un petit moment avec les enfants, ce soir-là, avant de partir.

– Jusque-là, vous étiez en deuil pour la mort de votre époux ?

– Oui, monsieur.

– Vous pensiez qu’il était mort ?

– Oui, j’étais certaine qu’il n’était plus de ce monde.

– Vous aviez fait des démarches dans ce sens ?

– J’en ai parlé avec Mr. Becker qui est allé voir la police, et il y a eu un ou deux reporters.

– Mais une semaine s’était écoulée ?

– Je crois que c’était une semaine, je n’en suis pas sûre.

– Vous aviez été en contact avec Philadelphie ?

– Non.

– Vous n’aviez pas écrit ou télégraphié ?

– Non, je n’ai pas essayé. Je ne savais pas quoi faire.

– Qu’est-ce que Mr. Becker vous a dit de faire ?

– Il m’a conseillé de prendre un avocat pour s’occuper de cette affaire.



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