Flic - Un journaliste a infiltré la police by Valentin GENDROT

Flic - Un journaliste a infiltré la police by Valentin GENDROT

Auteur:Valentin GENDROT [GENDROT, Valentin]
Format: epub
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


Notes

14. Matraque avec poignée latérale dont sont équipés certains policiers.

15. Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.

CHAPITRE 25

Devant la porte entrouverte de mon casier, je me change, prêt à me glisser dans une vie anonyme. Je lance mon polo dans le fond du casier. En à peine trois mois, j’ai réussi à y mettre un bordel monstre, un amas de fringues en boule. Je prends plus de précaution pour ranger mon gilet pare-balles et l’accroche sur un cintre. Sur la droite, à quelques casiers seulement, Loïc piétine autour de son ceinturon et de ses pompes.

– Ce matin, on n’a rien fait. Y a que l’Alpha qui a madé.

– Ouais, j’ai entendu ça sur les ondes. C’était quoi déjà ?

– Dans une voiture, ils ont contrôlé des gars, ils avaient un sabre, un long machin. Ils avaient aussi un couteau, un pied de biche, une cagoule, une housse de gilet lourd. Du bon bâtard quoi !

Les bâtards en question ont été interpellés.

Une mad de plus.

– Nous, on n’a rien fait, je précise. À part deux trois clodos et des tox, y avait rien.

Mes collègues trouvent ce genre d’interventions ingrates. Je commence moi aussi à les trouver pénibles, sans grand intérêt, des tâches destinées à une « petite police ». Les flics n’ont pas signé pour ces corvées, préférant les missions fournies en adrénaline : courir après des fuyards ou procéder à des contrôles routiers.

Et si possible, interpeller.

– Ça fait longtemps que tu taffes ici ? je questionne mon collègue.

– Non, quelques mois, je suis que stagiaire.

J’oubliais son grade, un simple bâton qu’il porte sur son uniforme, signe qu’il n’est pas titulaire. Il s’agit d’un « Bitos » ou une « mono-sardine », comme les surnomment les anciens.

Au bout d’une année de service, il pourra porter un second bâton, celui de gardien de la paix titulaire.

– Tu faisais quoi avant ?

– Je bossais chez Sephora, me répond-il.

– La boutique de parfum ?

– Ouais, c’est ça. J’en avais marre de ce taf’, je voulais passer le concours depuis longtemps.



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