Plutonium by Camille Bouchard

Plutonium by Camille Bouchard

Auteur:Camille Bouchard [Bouchard, Camille]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Jeunesse
ISBN: 9782764635728
Éditeur: Editions du Boréal
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


* * *

1.Le dirigeant de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), un État fédéral formé de quinze républiques dont la Russie, l’Arménie, la Géorgie, le Kazakhstan et l’Ukraine. À l’époque, il s’agissait du plus grand pays au monde.

2.Les soldats américains.

Intermède politique 1

Potsdam, Allemagne

Quelques jours plus tôt

—  Monsieur le secrétaire général, j’aimerais vous dire un mot en particulier, a lancé le président Truman en marchant à pas rapides vers Joseph Staline, qui s’apprêtait à quitter la salle de réunion de la Conférence de Potsdam, en ce matin du 24 juillet 1945.

—  Je vous écoute, a répondu avec un sourire aimable le grand maître de l’URSS, dont la réputation de cruauté n’était plus un secret.

—  J’ai pensé que vous aimeriez savoir que nous venons de tester une bombe d’une efficacité terrifiante, une arme capable de détruire une ville entière.

—  Spasibo, a remercié simplement le Russe sans se départir de son sourire.

Il n’était pas le moins du monde surpris. L’un de ses espions, qui travaillait au cœur même du projet Manhattan, l’avait avisé des essais tenus à Alamogordo quelques heures auparavant.

Sans rien ajouter, l’officiel russe et sa suite ont quitté la salle de réunion.

Une fois que la délégation américaine se fut éloignée en direction de ses quartiers du château de Cecilienhof, où se déroulait la conférence internationale, le secrétaire d’État Byrnes a chuchoté au président Truman :

—  Il n’a pas paru très ébranlé, votre vis-à-vis soviétique.

—  Je pense qu’il n’a pas saisi toute l’importance de la nouvelle, a ajouté l’amiral Leahy en s’efforçant de suivre le pas rapide du président.

—  Quoi qu’il en soit, a repris Byrnes, les Japonais devront désormais accepter notre ultimatum et se rendre sans conditions, sinon nous les enterrerons dans un déluge de feu.

—  Ils comprendront que les pilonnages massifs de leurs villes avec des bombes incendiaires ne sont rien en comparaison de ce qui les attend ! s’est amusé Leahy.

—  Que Staline en soit conscient ou non, a conclu le président, les Soviétiques devront admettre que nous sommes la seule véritable puissance mondiale et qu’ils ont intérêt à se tenir à carreau.

Les trois hommes ont rejoint leurs chambres respectives en se réjouissant encore de leur toute-puissance et de la fin imminente de la guerre dans le Pacifique.

Mais ils avaient tout faux.



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