La Tribu Perdue des Sith Tome 9 - Pandémonium by John Jackson Miller

La Tribu Perdue des Sith Tome 9 - Pandémonium by John Jackson Miller

Auteur:John Jackson Miller [John Jackson Miller]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Hewlett-Packard
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


CHAPITRE HUIT

Keshtah était le domaine des Sith. Mais Alanciar, réalisa Edell, était le vrai Empire.

Sur son territoire, il était possible, dans certains lieux, de voyager secrètement en évitant les routes principales. Ici, impossible. Le feuillage – il y avait tant d’arbres ici ! – avait été coupé très haut et très loin des chemins en pierre, et des tranchées séparaient les stands des voyageurs. Des stations relais émaillaient le bord des chemins, observant le trafic dans toutes les directions. Edell et Quarra s’étaient glissés, invisibles, sur une montagne éloignée au cœur de la nuit, mais il doutait qu’ils soient capables de traverser davantage de terre de cette façon. Alanciar était conscient.

Des sifflements perçants continuaient de résonner parmi les collines, semblant provenir de toutes les directions. Il ne s’y était encore pas habitué. Les cris venaient de chaque zone peuplée, plus forts que tout ce qu’il avait jamais entendu. Quarra lui avait expliqué qu’il s’agissait de sirènes d’alarme, générées en faisant circuler de la vapeur dans d’énormes tuyaux de verre. Il semblait que chaque village en possède une. C’était le quatrième matin depuis l’arrivée de la flottille Sith, et les alarmes sonnaient encore.

Conscient.

Edell vit une autre station relais et rabattit davantage la capuche de son manteau de marin sur son visage. Son apparence continuait à l’inquiéter. L’uniforme d’Alanciar de Jogan était trop grand pour lui, et Edell avait pensé se changer avec des habits de marin. Mais Quarra lui avait donné le manteau, ainsi qu’une paire de lunettes sombres qu’elle avait trouvées à bord du bateau afin de cacher ses yeux. Ceci, ainsi qu’un léger travail sur son visage, était tout ce qui était nécessaire pour dissimuler son identité, avait-elle dit. Edell ne voyait pas comment ça pouvait faire l’affaire.

Et pourtant, cela avait fonctionné jusqu’à présent. Ils n’avaient rencontré personne le premier jour et la première nuit de leur voyage, traversant les montagnes boisées au nord de la Crique de Meori. Mais au début de la route, le second jour, ils avaient vu beaucoup de Keshiri – la plupart étant des soldats, se dirigeant vers l’ouest. Tout le monde les avait arrêtés, et tous les échanges s’étaient déroulés de la même façon. Et là, au carrefour, cela recommençait.

— Qu’avons-nous là ? demanda la sentinelle armée, les yeux fixés sur Edell.

— L’un des interprètes pour Kerebba, répondit Quarra en montrant ses papiers d’identification.

— Ce soir ? Ouais, j’imagine qu’ils ne veulent pas rompre leurs traditions. Surtout en ce moment. (La sentinelle se recula et fit un signe de tête à Edell.) C’est bon, allez-y.

Récupérant les documents, Quarra se tourna vers la route au nord.

— Allez, grommela-t-elle à Edell.

Le Haut Seigneur bondit à sa suite.

— De quoi parlait-il ? Pourquoi me laissent-ils tous passer ?

— Vous verrez.

Il attrapa sa veste et la retourna pour lui faire face.

— Vous n’êtes pas dans la position idéale pour être sympathique avec moi, Keshiri !

— Et vous n’êtes pas dans un lieu où vous pouvez me maltraiter, répliqua-t-elle.

Devant, le garde de la station relais les observait. Il



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