Amies pour la vie ! by Carol

Amies pour la vie ! by Carol

Auteur:Carol
La langue: fra
Format: epub
Tags: Collection Red dress ink
Éditeur: Harlequin
Publié: 2012-04-14T16:00:00+00:00


« Oh non, me dis-je, ce n’est pas toi qui vas quitter cette maison. C’est ce salaud de Charlie qui devrait s’en aller. » Je me déconnecte et décroche le téléphone pour lui parler, mais un coup retentit à la porte. J’ouvre pour trouver Bita sur le seuil, l’air folle de joie. Bizarre.

— Que se passe-t-il ? Que fais-tu ici ? J’allais justement t’appeler. Et ne me dis pas que tu passais dans le quartier parce que tu ne passes jamais dans ce quartier.

Je l’attrape par la main et l’entraîne à l’intérieur. Elle n’est venue chez nous qu’une fois auparavant, lorsque l’endroit était censé paraître petit à cause des cartons empilés partout pendant notre emménagement. Mais maintenant, il paraît… petit. Mais Bita ment et déclare.

— Hé ! Cet endroit a l’air super !

Elle s’assied à notre petite table de cuisine de bois et s’efforce de paraître à l’aise.

— J’arrive juste de chez moi, dit-elle, continuant de regarder autour d’elle.

— Bita, sérieusement, que se passe-t-il ?

J’ai l’impression de toujours devoir de tirer les vers du nez de quelqu’un. Ian, Earl, maintenant Bita.

— Je l’ai viré, annonce Bita, semblant surprise d’elle-même.

Yeeeeh !

— Waouh, Bita.

Je ne sais que dire d’autre.

— Tu vas bien ?

— Non.

Elle essuie du sel répandu sur la table avant d’essuyer les paumes de ses mains sur sa jupe. Il faut que j’améliore mes talents ménagers.

— Ça va aller. Tu as pris la bonne décision.

— Je ne veux pas rentrer chez moi, dit-elle d’une voix forte.

Elle se lève et serre ses bras autour d’elle.

— … La maison paraît tellement grande maintenant… Je veux prendre le volant de ma voiture et partir en virée shopping, rire et raconter n’importe quoi. S’il te plaît, on pourrait juste faire ça ?

— Bien sûr.

— Et s’il te plaît, je pourrais avoir de l’eau ou quelque chose à boire ? Il fait sacrément chaud.

— Bon. Détends-toi. Tu vas casser une bouteille et me poser le tesson sur le cou, c’est ca ?

— Ça se pourrait si tu n’obéis pas.

Bita me sourit enfin. Je finis par lui donner une canette de Coca light, nous grimpons dans sa voiture et filons à Melrose, où Bita achète une tonne de vêtements trop chers et moi rien du tout parce que (a) je suis fauchée et (b) même si je ne l’étais pas, malgré le fait que j’ai perdu quelques centaines de grammes, je suis encore incapable d’entrer dans quoi que ce soit vendu par Fred Segal. Je ne lui demande pas ce qui s’est passé. Je garde ça pour plus tard.

* * *

Il était une fois un prince charmant nommé Charlie, chevalier en armure rutilante et tout le tremblement. Quand Bita l’a rencontré, lors de nos premières années de fac à Los Angeles, il n’était pas mal. Pas mon type, mais tout de même. Il appartenait à une association d’étudiants connue pour rassembler les étudiants riches, et bien que Charlie ne soit pas vraiment riche, il voulait vraiment, vraiment, appartenir à cette association. Aussi avait-il fait des pieds et des mains et été accepté parce qu’il était plutôt un type bien.



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