Un contrat pour s'aimer by Helen Bianchin & Trish Morey & Melanie Milburne

Auteur:Helen Bianchin & Trish Morey & Melanie Milburne
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Harlequin
Publié: 2020-01-20T07:46:08+00:00

Les sommets étaient encore inondés de la lumière faiblissante du soleil quand ils atterrirent. Mais c’est d’abord la qualité de l’air — si pur comparé à celui de Londres — et les parfums que Cléo remarqua.

— Bienvenue à Santorin, lui dit Andréas.

Il la prit dans ses bras et l’embrassa sur la tempe, avant de l’entraîner vers la voiture qui les attendait un peu plus loin et dont les phares éclairaient leurs pas. Cléo frissonna, prise au dépourvu par ce geste inattendu. Andréas avait gardé son bras autour de ses épaules. Apparemment, la mascarade avait commencé.

Son contact n’avait rien de répugnant. Au contraire, il avait un corps ferme, musclé, rassurant, et il émanait de lui un parfum agréable, mélange de savon, de propreté et de lotion épicée. Pourtant elle n’arrivait pas à se détendre. Sa démarche était raide, ses mouvements contraints. Elle devait se reprendre, s’intima-t-elle in petto. Ce n’était qu’une petite comédie. Ils devaient donner l’apparence d’un couple amoureux, voilà tout.

— Souriez ! chuchota-t-il à son oreille. A vous voir, on a l’impression que vous vous rendez devant le peloton d’exécution.

Il n’en demeurait pas moins qu’elle était payée un million de dollars pour jouer un rôle, et qu’elle n’avait pas la moindre idée de la manière dont elle devait interpréter son personnage. Cela s’apparentait un peu à du vol, non ?

Elle aurait dû prévenir Andréas, lui avouer que son expérience du sexe opposé se limitait à une aventure ratée. Au lieu de cela, elle avait affirmé avoir une grande expérience. Elle l’avait clairement trompé et il aurait pu lui en vouloir en toute légitimité.

Levant les yeux, elle vit son profil bien découpé, son expression fermée, la ligne soucieuse sur son front. Mieux valait garder cette confession pour plus tard, résolut-elle. A première vue, pour une raison quelconque, il était contrarié. Ce n’était pas la peine d’en rajouter.

Soudain, il pivota vers elle et sa bouche captura la sienne. Il se mit à l’embrasser avec fièvre et sa langue plongea à l’intérieur de sa bouche, avec une sorte de sauvagerie dominatrice qui paralysa Cléo tandis qu’explosait en elle une vague de désir insurmontable.

Malgré elle, elle lui passa le bras autour du cou, plongea les doigts dans l’épaisseur de ses cheveux. Leurs souffles se mélangeaient et elle comprit qu’elle en voulait plus encore. Comment parvenait-il à produire cet effet sur elle simplement en l’embrassant ? La tête lui tournait. Un brasier lui irradiait le ventre. Elle ne pouvait plus réfléchir. Elle voulait juste se rapprocher de lui plus encore. Etre nue contre sa peau nue. Dans un lit.

Il la relâcha de manière abrupte. Chancelante, elle porta machinalement la main à ses lèvres.

— P… pourquoi faites-vous ça ? bredouilla-t-elle.

Il jeta d’un ton impatient :

— Venez. Il y a quelqu’un que je veux vous présenter.

Ils s’approchèrent de l’Alfa Romeo aux lignes fluides, d’un rouge éclatant. Une femme était adossée contre la portière et les regardait, un sourire amusé aux lèvres. Blonde, grande et svelte, elle avait une silhouette à damner un saint. Son jean slim

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