Sex Friends : Lucy et Arthur - volume 1 by Eva M. Bennett

Auteur:Eva M. Bennett
La langue: fra
Format: epub
ISBN: 9791025714515
Éditeur: Editions addictives
Publié: 2014-09-01T16:00:00+00:00

Je me retourne vers Arthur et lui souris. Il porte le costume que l’on a acheté ensemble. Il est tellement sexy, on dirait que cette tenue a été faite pour lui ! Il a enlevé la cravate, laissant légèrement entrouverte, sur son torse bronzé, sa chemise blanche. Je ne trouve pas qu’il ressemble tant que cela à Alistair. Mais mes parents n’ont vu qu’une photo de lui, donc je comprends bien la confusion.

– C’est vous, l’artiste de la famille ? lance mon père, d’un ton légèrement moqueur.

– Oui, monsieur, répond Arthur, très calme. C’est moi.

– C’est lui qui a exposé chez Chloé, précisé-je. Je vous en ai parlé tout à l’heure.

En prononçant ces mots, je deviens encore plus rouge. Et j’ai peur que mon père et Arthur aussi s’en rendent compte. Elle est passée où, la Lucy pleine d’assurance ?

– Bon, poursuis-je, on va vous laisser, ok ? Je vous appelle quand j’arrive à Londres.

– Bye, ma chérie, lance ma mère.

– Pas de folies, hein ? conclut mon père.

Je pousse un soupir de soulagement en raccrochant.

– Ils ont l’air sympa tes parents, dit Arthur, visiblement enjoué.

– Ma mère oui, mon père c’est une autre histoire, dis-je.

– Moi je l’adore ! commente Chloé.

– Tu dis ça parce qu'à toi, il ne t’a jamais mis de pression, sur tes études, ton boulot, ou ta vie amoureuse ! lui réponds-je, en fronçant les sourcils.

Arthur m’interroge du regard. En aurais-je dit un peu trop sur ma vie ?

Encore !

– Tu n’as pas tort. Mais dis-moi, quel heureux hasard t’amène ici ? demande Chloé à Arthur.

– J’avais un rendez-vous de boulot, dans le quartier, avec John, l'associé d'Alistair, qui m’a présenté d’autres actionnaires de Monroe. D’où le costume, dit Arthur en me faisant un grand sourire, son sourire de charmeur. Je pensais retrouver Alistair ici, mais il n’est pas là ?

– Non, il est parti courir, dit Chloé.

– Ok, ce n’est pas grave. Je l’appellerai, il n’y a rien d’urgent.

– Tiens, je crois que mon téléphone est en train de sonner, dans ma chambre. Excusez-moi quelques instants, dit-elle avant de sortir précipitamment du salon.

Je n’entends pas de téléphone sonner et, connaissant les talents de comédienne de Chloé, je suis sûre qu’elle a trouvé un prétexte pour nous laisser tous les deux, Arthur et moi.

– Tu fais quelque chose ce soir ? me demande Arthur, en plongeant son beau regard noir dans le mien.

– Ce soir ? Mais il est déjà presque vingt-deux heures ! je réponds.

– New York vit vingt-quatre heures sur vingt-quatre, tu sais. Ça te dit qu’on se rejoigne à Manhattan dans une heure, pour boire un verre. À moins que tu sois fatiguée… Tu es une party girl, pourtant, non ? me demande-t-il avec un air espiègle.

Il touche une corde sensible : je me fais un devoir, à Londres, d’être celle qui ne refuse pas une soirée ou un défilé. Je me dis souvent qu’à vingt-trois ans, il faut croquer dans la vie comme dans une pomme.

– Non non je ne suis pas fatiguée, réponds-je fièrement.

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