Marilyn, le dernier secret - William Reymond by Biographies

Marilyn, le dernier secret - William Reymond by Biographies

Auteur:Biographies [Biographies]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Biographie
Éditeur: Flammarion
Publié: 2008-01-01T00:00:00+00:00


Sixième partie

Kennedy

55. Détails

Le 21 mai 2006, la chaîne franco-allemande Arte proposait une soirée spéciale consacrée à la Blonde. Sous le titre « Marilyn Monroe, un rêve brisé », le programme diffusa Le Milliardaire de George Cukor suivi d'un documentaire intimiste réalisé par Bill Harris[1].

Pour renforcer l'événement, Arte offrit sur son site Internet un dossier complet consacré à la carrière de la star. Dont une page, intitulée « La mort de Marilyn[2], reproduisait un article d'Olivier Bombarda.

Le papier résumait précisément les détails de l'affaire, dès lors qu'ils étaient mis en avant par les défenseurs de la thèse criminelle : « Depuis 1962, les autorités américaines ont toujours refusé la moindre enquête à propos du décès de l'actrice. “Suicide probable” aux barbituriques reste la mention convenue immuable. Alors qu'une foule d'irrégularités se sont produites à la suite de la découverte du corps, des détails étranges ont été mis de côté, des invraisemblances se sont accumulées, des témoins se sont rétractés. Ainsi l'actrice serait morte enfermée dans sa chambre, dans son lit, absorbant sans verre d'eau (aucune trace sur les lieux) de 27 à 42 comprimés de Nembutal[3]. »

Mais la plongée de l'autre côté du miroir débutait donc sous les pires auspices.

Non seulement je retrouvais dans ce texte la fascination classique pour l'accumulation de vagues clichés paranoïaques, mais l'article débutait par une référence à l'absence de verre d'eau, dont je savais déjà qu'il n'en n'était rien.

La suite était du même calibre : « En 1982, James Hall affirma avoir été appelé à se rendre d'urgence à la demeure de Marilyn Monroe alors qu'il était ambulancier en 1962. Hall était accompagné à l'époque de son collègue Murray Leibowitz, retrouvé seulement en 1993, et qui confirma tout[4]. »

Là encore, j'enrageais. Le témoignage de James Hall n'avait aucune légitimité et la théorie de la seringue était une invention pour tabloïd, une calembredaine qui, malheureusement, venait trop souvent polluer les ouvrages attaquant la thèse du suicide. Quant à Murray Leibowitz, il n'avait, cela allait de soi, jamais confirmé les propos de Hall.

Mais finalement, tout cela se résumait à une suite de détails. À une sorte de mise en bouche avant ce qui reste encore, aujourd'hui, comme l'explication la plus répandue : « En 1993 les enquêteurs[5] retrouvèrent également Norman Jefferies, alors très malade, mais qui fut présent pendant toute la journée du 4 août 1962 chez Marilyn. Proche de Mrs. Murray, il était affecté à des travaux dans la maison de la star et il confirma le témoignage de Hall. Mais surtout, il avait aussi été le témoin de la venue de Bobby Kennedy et de l'acteur Peter Lawford chez Marilyn dans l'après-midi. Confirmée par des enregistrements d'un détective privé (Marilyn était sur écoute) la rencontre fut violente, Marilyn en colère contre l'Attorney, il y eut des coups. » Et l'article d'ajouter : « Plus tard dans la soirée, entre 21 h 30 et 22 heures, Robert Kennedy accompagné de deux hommes retourna chez Marilyn. (…) Comme l'écrit Don Wolfe dans son ouvrage : “Tout porte à croire à un crime prémédité.



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