La Locomotive du Club des Cinq by Enid Blyton

La Locomotive du Club des Cinq by Enid Blyton

Auteur:Enid Blyton [Blyton, Enid]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Jeunesse
ISBN: 9782012012707
Éditeur: Hachette Jeunesse
Publié: 2007-09-14T22:00:00+00:00


CHAPITRE XII - La voie ferrée

L a journée était très chaude. Les cinq avaient déjeuné avant de partir; comme le disait Mme Girard, le repas serait plus facile à emporter dans l'estomac que dans un sac!

Tous étaient lourdement chargés… même Dagobert. Claude disait qu'il devait prendre part aux corvées et elle lui avait attaché sur le dos un sac de ses biscuits préférés.

« Voilà, dit-elle. Je n'aime pas les fainéants. Ne renifle pas les biscuits tout le temps, Dagobert… Tune peux pas marcher avec la tête tournée. Tu devrais vraiment connaître leur odeur depuis le temps que tu en manges! »

Ils cherchèrent longtemps la voie ferrée dissimulée dans la bruyère. Annie la découvrit en trébuchant dessus.

« Oh! s'écria-t-elle, la voilà! J'ai bien failli tomber.

— Parfait », dit François en s'engageant entre les deux rails rouillés.

A certains endroits, ils s'interrompaient. Ailleurs la bruyère les recouvrait et les enfants avaient quelque peine à les retrouver.

Il faisait très chaud et les havresacs pesaient très lourd. Le paquet de Dagobert glissa sous son ventre. C'était très gênant. Il s'assit et s'efforça d'ouvrir le sac avec ses dents. Claude l'aperçut, posa son propre fardeau et alla à son secours.

« Si tu ne courais pas après les lapins, ça n'arriverait pas, dit-elle. Voilà, c'est arrangé, Dago. Marche tranquillement et tout ira bien. »

Ils suivaient toujours les rails qui, quelquefois, décrivaient une courbe autour d'un rocher. Bientôt le sol devint sablonneux et les touffes de bruyère s'espacèrent. Il était plus facile de voir la voie ferrée, mais çà et là le sable la recouvrait.

« Il faut absolument que je me repose, dit Annie en s'asseyant. J'ai envie de haleter et de laisser pendre ma langue comme Dagobert.

— Je me demande jusqu'où vont ces rails, dit Mick. Mais je crois que nous devons approcher de la carrière. »

Ils s'allongèrent sur la bruyère; peu à peu le sommeil les gagnait. François bâilla et se redressa.

« Il ne faut pas rester là, dit-il. Si nous nous endormons, au réveil nos havresacs nous paraîtront encore plus lourds. Debout, paresseux! »

Ils se levèrent. Le paquet de Dagobert avait de nouveau glissé sous son ventre et Claude le remit en place. Dagobert avait chaud et soif; pour se débarrasser des biscuits, il les aurait volontiers croqués jusqu'au dernier.

Bientôt la bruyère et les ajoncs disparurent complètement. Il n'y eut plus que du sable que le vent dispersait; les cinq furent obligés de fermer les yeux.

« Dites donc! Les rails finissent ici, dit François en se baissant. Regardez, ils ont été arrachés; la locomotive ne pouvait pas aller plus loin.

— Ils reprennent peut-être à quelque distance », dit Michel, et il fit une rapide exploration. Mais il ne trouva rien et revint vers ses amis.

« C'est drôle, observa-t-il. Nous ne sommes pas encore à la carrière. Je croyais que la voie ferrée nous y mènerait. Où est-elle donc? Il fallait bien pourtant que la locomotive et les wagons y arrivent. Pourquoi les rails s'interrompent-ils si brusquement?

— Oui, la carrière devrait être tout près, approuva François. Cherchons-la d'abord.



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