Un chemin vers la connaissance by Rudolf Steiner

Un chemin vers la connaissance by Rudolf Steiner

Auteur:Rudolf Steiner [Steiner, Rudolf]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


SIXIÈME MÉDITATION

LE MÉDITANT ESSAYE DE SE FORMER

UNE REPRÉSENTATION DU

« CORPS DU MOI » OU « CORPS DES PENSÉES ».

Le corps astral, plus que le corps élémentaire, donne à l’âme le sentiment d’exister en dehors du corps sensible. Le corps élémentaire lui donne bien la sensation d’avoir échappé au corps physique, mais elle continue à éprouver ce corps. Pour le corps astral, au contraire, le corps sensible devient, lui aussi, une chose extérieure. Lorsque l’âme prend conscience de son corps élémentaire, elle se sent se dilater ; par contre, quand elle pénètre dans la vie du corps astral, elle a l’impression de bondir dans une autre entité, entité soumise à l’action d’un monde d’êtres spirituels. L’âme se sent liée ou apparentée de quelque manière à ces êtres. Et elle apprend graduellement à reconnaître les rapports qu’ils ont entre eux. La conscience humaine voit, à partir de ce moment, son monde s’étendre vers l’esprit. C’est ainsi qu’elle apprend à connaître certaines entités spirituelles qui président à la succession des époques de l’évolution humaine et veillent à ce que le caractère de chacune de ces époques soit bien réellement déterminé par des êtres. Ce sont les Esprits du temps ou Principautés.

L’âme apprend encore à distinguer d’autres êtres dont la vie psychique est telle que leurs pensées sont en même temps des forces naturelles. Elle est amenée à reconnaître que les forces naturelles n’existent sous cette forme que pour les sens physiques et qu’en réalité, partout où elles se déploient, s’expriment les pensées de certains êtres, de même que dans le geste d’une main s’exprime une âme humaine.

Il ne s’agit point là d’une théorie qui imaginerait, derrière les phénomènes naturels, des entités dissimulées. Lorsqu’on vit consciemment dans son corps astral, on entre en relation avec ces entités d’une façon aussi peu théorique, aussi concrète que sont réelles et concrètes nos relations avec nos semblables dans le monde des sens.

On peut distinguer une gradation parmi les entités dans le domaine desquelles on pénètre et parler d’un monde de hiérarchies supérieures. Les êtres dont les pensées se manifestent à la perception des sens sous l’aspect des forces naturelles peuvent être appelés les esprits de la forme.

L’âme ne peut vivre dans ce monde supérieur qu’à la condition que son être physique lui devienne aussi étranger que lui est étrangère une plante, par exemple, qu’elle perçoit dans le monde des sens. Cette manière de vivre en dehors de ce que nous sommes obligés, dans la vie ordinaire, de considérer comme résumant tout notre être, est infiniment pénible, aussi, longtemps qu’une autre expérience n’est pas venue s’ajouter à celle-ci. Si le travail psychique intérieur se poursuit énergiquement et s’il mène à une concentration et à un renforcement suffisant de la vie de l’âme, l’intensité de cette souffrance peut être évitée, attendu que la seconde expérience peut commencer à se développer lentement pendant que se poursuit l’acclimatation de l’âme dans le corps astral.

Voici en quoi consiste cette seconde épreuve : l’âme voit toutes ses qualités, toutes ses possessions antérieures revêtir



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