Histoires pornographiques by Q'Abé Valentine

Auteur:Q'Abé,Valentine [Q'Abé,Valentine]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Erotique
Éditeur: La Musardine
Publié: 2012-07-06T22:00:00+00:00

« Tu as l’air d’être une belle jeune-fille. Tu dois avoir beaucoup de prétendants. »

Marie hausse les épaules, elle cherche quelque chose de méchant à dire mais elle n’a plus de répondant.

« Si tu veux boire un verre d’eau avant. La cuisine est juste là. Il y a un verre sur l’évier. C’est l’eau du robinet. Elle est bonne. »

Marie secoue la tête. Elle voit l’ordinateur éteint sur le secrétaire.

« Installe-toi alors. »

Elle regarde autour d’elle. Il désigne un tabouret. Marie ne bouge pas. Il lui demande de soulever sa jupe. Pétrifiée, elle le fixe. Leur face à face dure.

« Rapproche le tabouret si tu veux et installe-toi. »

Impatiente Marie finit par attraper le tabouret et s’y asseoir. Il fait un mouvement d’ouverture avec sa canne comme un roi agite son sceptre : « Écarte les jambes. »

Il lui dit que dans ses lettres, et ensuite dans ses films, elle est toujours en colère, et qu’il la trouve belle quand elle se révolte ainsi.

Les paroles du vieux décontenancent la jeune fille. Il lui demande de se caresser comme à la télé.

Il recommence son petit mouvement d’ouverture avec la canne. « Écarte les jambes », répète-t-il encore. « Fais voir ta vulve. » Ce mot dans la bouche du vieux choque la jeune fille, ses joues s’enflamment. Et comme elle ne bouge toujours pas, il lui demande « Tu ne veux plus ? Alors va-t-en. Tu comprends bien que je ne t’ai pas invitée pour boire un chocolat. On a passé l’âge tous les deux. »

Et le vieux a raison, qu’est-ce qu’elle fait là ? Elle a voulu le provoquer mais à présent ? Quelle curiosité l’a donc poussée jusqu’ici ?

Et comme elle ne part pas, il lui demande de raconter comment elle fait l’amour avec ses prétendants.

Marie se gratte la tête, réfléchit, soupire.

Puis d’un coup elle se redresse, passe les mains sous sa jupe, fait tomber sa culotte, se rassoit et ouvre les cuisses.

Le petit vieux tente de soulever la jupe avec sa canne. Il doit se tordre pour regarder. Marie pense qu’il n’aura pas la force de tenir ainsi, elle le laisse donc faire, les yeux brillants de défi.

Elle lèche ses doigts, et passant par la ceinture de la jupe, les pose sur son con. La canne, en tremblant, soulève plus haut la jupe. La jeune fille ferme les yeux et prend des poses lascives et exagérées comme pour le provoquer. Mais à ce jeu-là, ni l’un ni l’autre ne ressent de plaisir et le petit vieux relâche ses efforts.

Il dit : « Bon… Tant pis. Je ne vais pas te forcer. »

Puis il la regarde avec un sourire déçu.

Il est là dans son fauteuil comme un roi de pacotille et elle se sent un peu minable à présent avec sa colère tellement convenue, artificielle, sa colère de petite bourgeoise. Marie ne sait que faire.

Elle soupire, agacée, remonte soudain sa jupe jusqu’à la taille et exhibe, honteuse, sa motte bien fournie qui s’ouvre en travers comme un gros fruit juteux.

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