Ruptures by Larivière Robert

Ruptures by Larivière Robert

Auteur:Larivière, Robert [Larivière, Robert]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Robert Larivière
Publié: 2013-08-06T22:00:00+00:00


Hugo et Serge entendirent la sirène de police et se séparèrent. Serge sortit pour récupérer sa voiture et les deux démarrèrent pour être prêts à quitter les lieux.

Bernard quitta sa galerie et aperçut au loin le gyrophare de la voiture de police. Il se dirigea vers le voisin et attendit. L’auto-patrouille arriva en trombes. Les policiers virent quelqu’un qui leur faisait des signes et l’auto tourna dans le stationnement de Michel Flamand et s’arrêta en laissant le gyrophare allumé. La sonnerie fonctionnait sans arrêt.

- C’est vous qui avez appelé, dit l’un des policiers?

- Oui, il y a un homme attaché dans le hangar.

- Il y a quelqu’un dans la maison?

- Pas à ma connaissance. J’ai frappé et sonné et personne n’est venu répondre.

- Demeurez ici s’il vous plaît.

Le policier fit signe à son confrère. Ils dégainèrent leurs revolvers et marchèrent lentement vers le hangar en scrutant les alentours. L’un s’approcha d’un hublot de la porte et regarda à l’intérieur. Il vit effectivement un homme ligoté sur une chaise et attaché à une colonne. Il fit signe à l’autre policier de jeter un coup d’œil.

Ils se regardèrent et le premier désigna le camion et fit signe à l’autre de le couvrir. Il regarda à l’intérieur du camion et ne vit personne. Il revint vers son coéquipier et lui fit signe de revenir vers l’auto-patrouille. Là, il prit le téléphone de l’auto et appela le standard. Il raconta ce qu’il avait vu et demanda l’envoi de renfort et d’un détective. On les lui promit. Ils décidèrent de retourner au hangar tout en prenant chacun une lampe de poche.

Marchant lentement, l’un se dirigea vers la droite où était la haie de cèdres et il éclaira le côté du hangar. Rien. Il revint vers son coéquipier et ils marchèrent ensemble vers la gauche où ils avaient remarqué une porte d’entrée. Le premier fit signe au deuxième qu’il allait vérifier l’arrière du hangar et les alentours. Rien. Il revint devant la porte d’entrée et là, il aperçut un papier collé dans la fenêtre.

« Vous trouverez de la marchandise volée ici. » Voilà ce que lut le policier qui se dépêcha de laisser l’autre lire le papier. Le premier tourna lentement la poignée et ils entrèrent dans le hangar, l’arme au poing et la lampe de poche en avant. Ils éclairèrent l’intérieur lentement et découvrirent une montagne de boîtes. Tout en scrutant les alentours constamment, ils approchèrent de l’individu ligoté qui les regardait d’un air abattu.

Une deuxième auto-patrouille banalisée arriva et s’arrêta derrière la première. En sortirent un homme et une femme en civil. Les badauds commençaient à se grouper. Bernard se dirigea vers les nouveaux venus.

- C’est moi qui ai appelé.

- Qu’est-ce qui s’est passé, s’enquit la dame?

- La sonnerie d’alarme s’est déclenchée et comme elle ne s’arrêtait pas, je suis venu voir. J’ai vu un homme ligoté sur une chaise par la fenêtre de la porte du hangar, alors j’ai appelé la police.

- Où sont les deux autres policiers?

- Ils viennent d’entrer dans le hangar après avoir inspecté les alentours.



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