Oeuvres complètes de lord Byron. Volume 5. comprenant ses mémoires publiés par Thomas Moore by Baron George Gordon Byron Byron

Oeuvres complètes de lord Byron. Volume 5.  comprenant ses mémoires publiés par Thomas Moore by Baron George Gordon Byron Byron

Auteur:Baron George Gordon Byron Byron [Byron, George Gordon Byron, Baron]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 2009-02-14T00:00:00+00:00


On trouve dans la continuation du Dictionnaire biographique de Granger par le Noble; un singulier passage, dans sa notice sur l'archevêque Blackbourne; comme il a quelque analogie avec la profession du héros du poème précédent, je ne puis résister au désir de le citer.

«Il y a quelque chose de mystérieux dans l'histoire et le caractère du docteur Blackbourne. La première n'est que très-imparfaitement connue; et le bruit a couru qu'il avait été un forban, et qu'un de ses confrères dans cette profession ayant demandé à son arrivée en Angleterre ce qu'était devenu son vieux camarade Blackbourne, reçut pour réponse qu'il était archevêque d'York. Nous savons que Blackbourne fut installé sous-doyen d'Exter en 1694, office qu'il résigna en 1702. Mais après la mort de son successeur, Lewis Barnek, qui arriva en 1704, il l'obtint de nouveau. L'année suivante il devint doyen; et en 1714, il devint archi-doyen de Cornwall. Il fut sacré évêque d'Exter le 24 février 1716, et transféré à York le 28 novembre 1724, en récompense, selon la chronique scandaleuse de la cour, pour avoir marié George Ier à la duchesse de Munster. Ceci, cependant, paraît avoir été une pure calomnie. Comme archevêque, il se conduisit avec une grande prudence, et fut également respectable comme administrateur des revenus de son siége. Le bruit circulait qu'il avait conservé les vices de sa jeunesse, et qu'une passion pour le beau sexe formait un item dans la liste de ses faiblesses; mais bien loin d'avoir été convaincu par soixante-dix témoins, il ne paraît pas qu'il ait été accusé directement par un seul. Bref, je considère toutes ces accusations comme des effets de pure malignité. Comment est-il possible qu'un forban ait pu être aussi instruit et aussi savant que l'était certainement Blackbourne? Il avait une connaissance si parfaite des classiques (particulièrement des tragiques grecs), que, capable comme il l'était de les lire avec autant de facilité que Shakspeare, il devait avoir consacré beaucoup de tems et de peine pour les comprendre ainsi, et pour être autant versé dans les langues savantes. Il avait été indubitablement élevé au collége de l'église du Christ, à Oxford. On le dit y avoir été un homme très-aimable; ceci toutefois fut tourné contre lui par ce dicton: «Il a gagné plus de cœurs que d'ames.»

--«La seule voix qui pouvait calmer les passions du sauvage Alphonse III était celle d'une femme aimable et vertueuse, le seul objet de son amour: c'était la voix de Dona Isabella, fille du duc de Savoie et petite-fille de Philippe II, roi d'Espagne. Ses dernières paroles en mourant firent sur sa mémoire une profonde impression: cet esprit hautain fondit en larmes; et après ce dernier embrassement, Alphonse se retira dans sa chambre pour déplorer sa perte irréparable, et méditer sur la vanité de la vie humaine.»(Œuvres mêlées de Gibbon.)



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