Les grands bouleversements terrestres by Immanuel Velikovsky

Les grands bouleversements terrestres by Immanuel Velikovsky

Auteur:Immanuel Velikovsky [Velikovsky, Immanuel]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Histoire, ésotérisme, Planétologie
ISBN: 9782914569224
Éditeur: JARDIN DES LIVRES
Publié: 2012-05-08T22:00:00+00:00


Les fossiles de Floride

Sur le littoral atlantique de 1a Floride, à Veto, on a trouvé en 1915 et 1916 des restes humains mêlés à des ossements d’animaux de l’ère glaciaire (pléistocène) ; le plupart de ces animaux avait disparu, rayés de la planète comme le smilodon (tigre à dents de sabre) ou effacés de l’Amérique, comme le chameau.

La découverte suscita immédiatement un vif intérêt chez les géologues et… les anthropologues : il y avait là aussi un matériel archéologique des plus importants, comme des poteries, des outils en os etc. Alès Hrdlicka, du Smithsonian Institute de Washington et anthropologue réputé (qui, d’une façon générale, n’admettait pas l’existence de l’homme en Amérique à l’époque glaciaire), écrivit que « l’état culturel avancé, prouvé par la poterie, l’outillage en os et les pierres travaillées apportés de très loin, implique la présence d’une population nombreuse, répartie sur de vastes étendues, familiarisée avec l’usage du feu, la cuisson des aliments et toutes les techniques primitives ordinaires » ; les restes humains et les objets ne pouvaient pas être « d’un âge comparable à celui des restes fossilisés auxquels ils sont associés[374]».

Seulement Alès Hrdlicka publia également les conclusions, signées de W. H. Holmes[375] qui avait expertisé les poteries rapportées de Vero ; c’étaient des bols « semblables à ceux dont les tribus indiennes de Floride se servaient couramment » ; les récipients de Vero, un fois comparés de plus près à ceux de Floride (qu’on avait trouvés dans des tumulus) ne présentaient « aucune différence notable de matière, d’épaisseur des parois, de fini des bords et des surfaces, de couleur, d’état de conservation, de dimension et déformé » : ils « sont identiques ». Il semble qu’il n’y ait pas « la moindre raison de penser que les poteries de Vero appartiennent à d’autres peuplades que les tribus indiennes constructrices de tumulus en Floride, à l’époque précolombienne ».



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