Fantasmes by Esparbec

Fantasmes by Esparbec

Auteur:Esparbec [Esparbec]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Pornographique
Éditeur: La musardine
Publié: 2012-05-18T22:00:00+00:00


L’infirmière et le malade

(Classique du genre)

Anne-Marie, elle, passe souvent à l’acte. Infirmière, aimant le plaisir, aimant le partager, il lui arrive assez fréquemment, les nuits où elle est de garde, de prêter une main secourable aux patients que tourmentent des désirs bien légitimes. Elle a appris à repérer ceux avec qui elle peut se permettre quelques fantaisies. Presque toujours des hommes mariés, qui ne viendront pas la relancer une fois rétablis. La prise de contact s’effectue sous forme de plaisanterie, au cours de la petite toilette du soir.

« Tiens, tiens, on dirait que ça va mieux, non ? On a le moral qui remonte en flèche ! »

La suite est affaire de doigté. La première branlette sera expéditive, thérapeutique.

« Voilà qui est fait. Maintenant, on va faire un gros dodo, hein ? »

La glace étant rompue, on peut faire connaissance. De nuit en nuit, la routine s’enrichira. Tout en chuchotant des confidences gaillardes, en prêtant à celles de son malade une oreille attentive, Anne-Marie lui dispense des « soins » de plus en plus « personnalisés », joue en virtuose avec son plaisir, le diffère, le fait revenir. Au cours d’une nuit de garde, elle peut opérer plusieurs séjours dans la chambre de son favori du moment. Dans les périodes fastes où elle dispose de plusieurs cas intéressants, elle se partage, court d’une chambre à l’autre, elle ne voit pas passer la nuit.

Il lui arrive de tomber sur un patient qui l’excite plus que les autres. Tout particulièrement s’il est absolument incapable de participer à l’action. S’il a les bras ou les jambes plâtrés, par exemple. Dans ces cas, elle consent à employer (et à satisfaire) son vagin. Elle monte sur le lit, s’accroupit au-dessus de lui comme pour le compisser, et s’empale. Elle adore, alors, regarder son visage se défaire, le voir « partir » peu à peu.

Au matin, quand ses collègues du service de jour viennent la relever, tous les malades qu’elle a « soignés » sont plongés dans un profond sommeil ; toute guillerette, Anne-Marie rentre retrouver son mari. Je sais ce que vous allez dire : il ne s’agit pas d’un fantasme. Du moment qu’Anne-Marie le réalise, ça ne peut pas en être un. Mais alors, qu’est-ce que c’est ? Ce qu’il faudrait savoir (mais elle ne le dira jamais !), c’est à quoi elle « rêve » quand elle branle ses malades, ce sur quoi elle « fantasme », elle, quand elle s’envoie ses plâtrés, quel fantôme elle convoque dans leur lit, dont ils ne sont que les « copies ».



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