Dissertation sur la politique des Romains dans la religion by Montesquieu

Dissertation sur la politique des Romains dans la religion by Montesquieu

Auteur:Montesquieu [Montesquieu, Charles-Louis de Secondat]
La langue: fra
Format: epub
Tags: non-fiction
ISBN: 978-2-8247-1120-1
Éditeur: Bibebook


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1.Cette dissertation ne fut imprimée qu’après la mort de Montesquieu.

2.Dans cette œuvre de jeunesse, Montesquieu partage les erreurs de son temps. Il s’imagine que les religions ont été inventées par les fondateurs d’empire. Romulus, réunissant quelques bandits dans un bois, ou entourant d’une muraille le Palatin pour y mettre à l’abri son butin, est un sage et un prophète qui prépare à l’avance la foi et les destinées du grand peuple romain. Aujourd’hui on ne croit plus à de pareils miracles. Les religions ne sont pas l’œuvre d’un homme, cet homme fut-il roi ou empereur. Partout où l’on trouve des peuples, ils ont une langue et une religion ; choses qui n’ont rien de factice, mais qui sont le produit naturel de l’esprit humain. C’est à Benjamin Constant que revient l’honneur d’avoir montré qu’il n’y a rien de plus spontané et de moins artificiel que la religion.

3.Il serait difficile de prouver cette assertion, au moins pour les Grecs. Ce qu’il est vrai de dire, c’est que partout où les prêtres forment une caste sacrée, il y a lutte entre l’État et l’Église ; partout, au contraire, où, comme à Rome, la prêtrise n’a pas de caractère divin, ou n’est qu’une fonction passagère, l’État est le maître de la religion, et n’a que bien rarement des querelles avec les ministres du culte.

4.L’idée qu’à chaque révolution un peuple pourrait changer de religion comme de gouvernement parait étrange aujourd’hui ; elle devait sembler toute naturelle à Montesquieu, qui ne voyait dans la religion qu’une institution politique.

5.Les religions antiques s’occupaient surtout de plaire aux dieux ou de désarmer leur colère par des sacrifices. Le culte était leur essence ; ce qui ne veut pas dire que le coupable n’eût rien à craindre du courroux des immortels.

6.VAR. Qui ne connaissaient pas encore les engagements d’une société dans laquelle ils venaient d’entrer.

7.Lettres persanes,lettre LX.

8.Tite-Live, liv. XL, chap. XXIX. (M.)

9.Les aruspices.

10.De leg.,lib. II, p. 441, t. IV, éd. de Denis Godefroy, 1587 : Bella disceptanto : prodigia, portenta. ad Etruscos et aruspices, si senatus jusserit, deferunto.Et même livre, p. 440 : Sacerdotum duo genera sunto : unum, quod prœsit cœrimoniis et sacris ; alterum, quod interpretetur fatidicorum et vatum effata incognita, cum senatus populusque adsciverit.(M.)

11.L’idée qu’on peut trouver un signe de la volonté des dieux dans le vol des oiseaux ou dans les entrailles des animaux a été, comme l’astrologie judiciaire, une des faiblesses de l’esprit humain. Mais on se trompe du tout au tout en voyant dans cette crédulité une comédie politique.

12.La croyance que raille Montesquieu remontait aux origines de la civilisation étrusque, et n’est aucunement l’invention de quelques beaux esprits.

13.La politiquen’est venue qu’à la lin de la République ; elle a suivi l’incrédulité. Mais on ne peut juger de la religion romaine par ce qu’en pensaient Varron ou Cicéron.

14.Optimis auspiciis ea geri, quœ pro reipublicœ salute gererentur ; quœ contra rempublicam fierent, contra auspicia fieri.De senectute, p. 542. (M.)

15.De divinatione, lib.II, cap. XXXV. (M.)

16.Ibid.,p. 395. (M.)

17.De divinatione,lib. II, p. 395. (M.)

18.Ibid.,p. 338. (M.)

19.Hoc reipublicœ causa constitutum : comitiorum enim non habendorum causas esse voluerunt.



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