Condamné à tuer (Un Mystère Adèle Sharp — Volume 4) (French Edition) by Blake Pierce

Condamné à tuer (Un Mystère Adèle Sharp — Volume 4) (French Edition) by Blake Pierce

Auteur:Blake Pierce [Pierce, Blake]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: UNKNOWN
Publié: 2020-11-26T23:00:00+00:00


Il tendit maladroitement les mains vers la porte de la cage pour essayer.

Au moment où il le fit, une voix faible s’exclama :

- Attention, ne fais pas ça.

Il effleura le métal et une onde de souffrance vibra dans tout son corps. Il fut rejeté en arrière, les dents tremblantes.

- Les portes sont électrifiées, expliqua une autre voix dans l’obscurité.

Grimaçant à cause du choc soudain, Diedrich observait maintenant les autres cages. Il haletait et tentait de reprendre son souffle, appuyé contre le grillage noir. Sa main était engourdie, elle fourmillait.

Dans les autres cages, il repéra deux garçons, des jeunes hommes même s’il avait du mal à discerner leurs âges à cause de la poussière et de la crasse. Il vit six filles, elles aussi en cage.

Tout le monde avait les mains liées. En dehors des tuyaux, les seuls objets présents dans la pièce étaient les oreillers durs sur le sol froid et une couverture fine à côté des seaux.

- Où suis-je ? demanda doucement Diedrich.

À cet instant exact, il entendit un craquement et les autres commencèrent à murmurer farouchement et à se recroqueviller dans une posture défensive.

Diedrich vit la porte s’ouvrir au sommet de l’escalier en bois. Une lueur orange illumina la pièce. Diedrich vit les pieds de quelqu’un – chaussés de bottes, couverts d’une fine couche de boue – sur la première marche puis descendre l’escalier en direction du sous-sol, un pas après l’autre.

Diedrich dévisagea l’homme en question. Un homme d’âge mûr. Aux cheveux gris et au regard doux. L’homme qu’il avait croisé dans la forêt. Mais il ne souriait plus. Maintenant, l’expression bonhomme était devenue sournoise. Dans la lumière étrange du sous-sol, l’homme avait un visage étrange. Sa peau ressemblait à de la cire de bougie ou à des écailles de serpent. Comme s’il portait un masque.

L’homme aux cheveux gris s’approcha des cages et actionna un interrupteur. Il y eut un bourdonnement discret puis un vrombissement. L’homme cria :

- Ronde d’appel !

Diedrich observa les huit autres ouvrir leurs portes avec hésitation, tirant le petit loquet et se redressant dans la pièce. Ils avancèrent lentement, hébétés. Ils avaient les épaules rentrées, leurs corps étaient frêles. Diedrich remarqua que leurs corps étaient recouverts de coupures et d’hématomes. Personne n’était complètement habillé. Leurs chaussures et leurs chaussettes avaient aussi disparues. Personne n’avait de gants. Leurs vêtements semblaient intentionnellement fins, et il réalisa à ce moment qu’il portait seulement son maillot de peau et son boxer.

Il frissonna à l’idée que quelqu'un l’ait déshabillé alors qu’il était inconscient. Il jeta un coup d’œil aux autres et les vit se blottir les uns contre les autres pour se tenir chaud.

Il s’imagina courir dans la forêt à demi nu, sans chaussures, sans gants. L’horreur le submergea lorsqu’il réalisa qu’ainsi vêtus, s’évader était presque impossible.

- Ronde d’appel ! aboya l’homme. Les enfants, obéissez à votre père.

Un par un, les prisonniers du sous-sol se placèrent en ligne, leurs mains liés devant eux. Diedrich remarqua que leurs poignets étaient tellement irrités que certains avaient des débuts d’infection. Comme s’ils avaient été attachés depuis des semaines, ou peut-être encore plus longtemps.



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