Bagatelles pour un massacre by Louis-Ferdinand Celine

Bagatelles pour un massacre by Louis-Ferdinand Celine

Auteur:Louis-Ferdinand Celine [Celine, Louis-Ferdinand]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 2020-06-03T16:00:00+00:00


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On se croit enculé d'un petit centimètre,

on l'est déjà de plusieurs mètres.

Le pauvre petit marché du livre français, déjà si parfaitement rabougri, traqué, aux abois, se trouve bientôt écrasé par les romans, les feuilletons de Mr et Mme Lehmann, Rosamonde, Virginie Woolf... Wicki Baum... Mr. Ludwig... Mr. Cohen... Mr. Davis... Mlle « Chat qui pêche »... toutes et tous juifs et juives... à qui mieux-mieux plus tendancieux, plus nuls, plus plagiaires, plus truqueurs, plus « génie », plus démarqueurs, salisseurs, sournois, vicieux, méprisants, voraces, pleurnichards, humoristes ou sentencieux les uns que les autres. Annoncés tous bien entendu, lancés, consacrés, soufflés, sursoufflés, à grands renforts de jurys, cénacles littéraires internationaux juifs... (prix de Littérature Internationaux juifs) amenés en France par l'intermédiaire des agences juives... adoptés d'enthousiasme par tous les journaux enjuivés (ils le sont tous). Grands cocktails juifs... Champs-Elysées... partouzes... cocaïnes juives... enculages de juifs, etc... Si tous les auteurs traduits ne sont pas juifs, ils sont pour le moins soigneusement enjuivés, épouseurs de juives, projuifs, dévotement, insatiablement... proyoutres, plus que youtres, otages... Tous les agents littéraires, les imprésarios de la littérature, tels les autres impresarios de toute « l'expression artistique » sont juifs. Les directeurs, les vedettes, les producteurs et bientôt tous les soi-disant créateurs du théâtre, du film, de la radio, chanson, danse, ou peinture seront juifs. Le public, c'est-à-dire la horde roteuse des cocus aryens ivrognes (province, villes et campagnes), se tape indistinctement, de la même fringale, se régale admirablement de tous les navets de Mr. Sacha, des éculeries de Mr. Bernstein, des salsifis de Mr. Maurois, des fricassettes de la Comédie, des épluchures de Mr. Cocteau. Nos snobs avalent tout aussi bien les dos Passos que les Sinclair Lewis, que les Mauriacs, les Lawrences, les Colettes... même mouture, même graissage, même insignifiant jacassage, abrutissant ronron, péricycles de gros et petits « renfermés »... Traduits ou pas traduits, ils restent identiques, absolument, à eux-mêmes, boursouflerie, mufflerie, mêmes tambourins, même carambouille, même inutilité, même insensibilité, truquée, laborieuse, même dévalorisation, même crapuleuse faillite. Pour le triomphe de ces sottises, la critique juive, évidemment, donne à fond, (elle n'existe que dans ce but, pour cet office) insiste, encence, pontifie, acclame, proclame... Phrasibule d'or toutes ces vessies... Cependant qu'elle traque et voue bien entendu aux pires gémonies, aux ultimes supplices, les rares voyous, les derniers douteux, les suprêmes raclures d'iconoclastes qui se permettent d'ici, de là... de jeter un peu d'eau sur ces ferveurs... de ne pas absolument trouver que tout ce qui est juif, n'est pas absolument, radicalement, tranfiguramment divin.



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