Unite V by Max Vos

Auteur:Max Vos [Vos, Max]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Romance Gay
Publié: 2014-07-08T22:00:00+00:00

CHAPITRE QUINZE

— Je meurs de faim, Léo, murmura Fidencia, traversant le terminal, bras dessus bras dessous, alors qu’ils débarquaient à San Francisco.

— Je sais, ma chérie, mais tu dois être patiente, roucoula Léonide à son oreille. — Mais, Léo, je n’ai rien pris depuis notre escale à Londres, gémit-elle, il n’y avait pas assez de temps à New York.

— Dès que nous arriverons à l’hôtel, nous prendrons une collation, dit-il en tapotant la main de la beauté brune à son bras.

— Promis ?

Elle fit la moue comme une enfant irritée, faisant ressortir sa lèvre inférieure peinte de pourpre.

— Oui, mon amour, je te le promets, répondit-il en souriant. La longue attente, couplée avec le long trajet jusqu’à l’hôtel, obligea pratiquement Fidencia à ronger son frein. Au point où Léonide eut peur qu’elle puisse attaquer un des passagers présents dans la navette de l’hôtel, avant leur arrivée à leur destination finale.

— Je dois me rendre aux toilettes pour dames, annonça-t-elle à Léonide qui les enregistrait pour obtenir leur suite.

Il lui jeta un regard d’avertissement.

— Ne sois pas trop longue, ma chère, l’avertit-il.

Elle revint juste à temps pour se joindre à lui et au groom pour se diriger vers l’ascenseur.

Léonide pouvait sentir le sang sur elle.

— Mieux ? demanda-t-il.

— Oh oui, je te remercie.

Elle sortit son rouge à lèvres, d’un rouge profond et se refit une beauté. — Il y avait deux très belles femmes dans les toilettes, qui se sont montrées plus qu’accommodantes, dit-elle en souriant gentiment.

Léonide releva un sourcil.

— Je pourrais les retrouver pour un déjeuner pendant notre séjour ici, dit-elle.

«Ouf, elles sont encore en vie, alors » pensa-t-il soulagé.

— Tu t’es déjà fait des amies, à ce que je vois, dit-il avant de reposer son regard sur le pantalon moulant de l’uniforme du groom.

— Et qu’en est-il de toi, chéri ? demanda Fidencia. Vas-tu prendre cette collation ? Sa tête se pencha de manière presque imperceptible vers le beau jeune homme qui se tenait à l’opposé d’eux.

Le groom ouvrit la porte de leur suite, tirant le chariot à bagages derrière lui, l’amenant dans la chambre où il le déchargea.

— Y a-t-il autre chose que je puisse faire pour vous ?

L’uniforme du jeune homme lui allait bien et mettait en évidence son physique avantageux.

— En fait… Léonide lui tendit un billet de vingt dollars, puis saisit sa main et l’attira plus près de lui. Il le regarda directement dans les yeux, apaisant ses objections, avant de pencher légèrement la tête de l’homme et de percer sa carotide. Léonide soupira en buvant et les yeux du jeune homme se fermèrent tandis qu’il entrouvrait légèrement ses lèvres, une expression d’extase sur le visage.

Léonide se retira après avoir léché les petites plaies, de la pointe de sa langue. Souriant au beau jeune homme blond, il regarda l’étiquette de l’employé pour chercher son nom. — À quelle heure finissez-vous votre travail… Steve ?

— À dix-sept heures.

Le sourire de Steve était parfait, avec des dents très blanches. — Peut-être aimeriez-vous prendre un cocktail avec moi, demanda Léonide, usant de tout son charme.

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