Une étrange chaleur: Les grands méchants loups - Tome 1 (French Edition) by Heather Killough-Walden

Auteur:Heather Killough-Walden [Killough-Walden, Heather]
La langue: fra
Format: epub
ISBN: 9782897527631
Éditeur: Éditions AdA
Publié: 2015-09-21T22:00:00+00:00

* * *

8. N.d.T.: Grand stade multifonctionnel de La Nouvelle-Orléans.

9. N.d.T.: En français (cajun) dans le texte original.

Chapitre douze

Au feu !

Daniel fit pivoter son fauteuil en cuir Nappa. Son oncle était en train de leur annoncer par interphone qu’ils allaient atterrir. En face de lui, le détective Aiden Knight tenait une conversation téléphonique tout en regardant Daniel.

— Tu en es certain ?

Daniel entendait la voix de l’interlocuteur.

— Oui, monsieur. Ça ne correspond pas.

— D’accord, merci, Sandler.

Knight mit fin à la communication. Il fixa son téléphone à sa ceinture à côté de son badge, et il soupira.

— C’était le département médicolégal, au cas où vous n’auriez pas tout entendu.

Daniel hocha la tête et attendit.

— Le calibre des balles trouvées dans le corps du maire et dans les corps des membres de sa famille ne correspond pas à celui de l’arme laissée sur les lieux du crime malgré le fait que la chambre du revolver avait été vidée peu avant. Celui-ci était couvert de poudre d’arme à feu.

Daniel réfléchit silencieusement quelques instants. Le revolver était chaud, il avait récemment servi. Daniel, Aiden et le lieutenant Angel s’étaient tous déplacés sur la scène du crime, et ils avaient tous senti la poudre d’arme à feu.

Aiden se pencha vers l’avant, comme pour lui faire une confidence.

— Pour être honnête, je ne comprends tout simplement pas pourquoi Cole se serait donné dès le départ la peine de les abattre.

Le train d’atterrissage se déploya, et l’avion s’aligna sur la piste noire au sol.

— Tu n’es pas le seul, admit Daniel. Et nous n’avons pas non plus senti son passage dans la maison.

Aiden secoua la tête.

— Non, effectivement.

Le revolver utilisé était une arme à feu de policier. Normalement, les victimes de Cole étaient assassinées de manière sensationnelle. Ses meurtres étaient du genre à intéresser la presse. Mutilation, torture, cadavres à moitié dévorés.

Mais cette fois-ci ? C’était une approche étrangement directe. Pas du tout semblable au style de Malcolm Cole.

Et comme l’odeur de ce dernier n’avait pas été décelée sur la scène du crime, Daniel devait admettre qu’il y avait une possibilité très réelle que l’autre loup-garou n’ait rien à voir dans cette histoire. Il se pouvait donc que le meurtre n’ait été qu’une incroyable coïncidence dont Cole avait rapidement profité.

— Il y a peut-être un tueur en cavale dans Baton Rouge, conclut Knight en s’appuyant contre son dossier alors que les roues touchaient le sol et que l’avion décélérait pour s’immobiliser.

Daniel ne trouva rien à répondre.

* * * *

Malcolm Cole se dirigea d’un pas déterminé en direction de la cage d’escalier en pierre qui le mènerait à la cave à vins. Chemin faisant, il sortit son téléphone cellulaire de sa poche de devant, et il composa un numéro abrégé.

— Jake, je dois encore m’absenter. Surveille-la pour moi.

— Pas de problème, patron. Dieu vous garde !

Cole mit fin à l’appel au moment même où la brûlure des marques sur ses poignets devenait insupportable. Il se dirigea vers le centre de la vaste pièce souterraine, et il laissa ses mains tomber de chaque côté de son corps.

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