Tristan & Danika - 01 - Les Mauvaises Choses by R.K. Lilley

Auteur:R.K. Lilley [Lilley, R.K.]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: R.K. Lilley
Publié: 2015-02-23T23:00:00+00:00

— Non, je fais ça pour toi. Je te dois toujours un massage du dos.

Je tirais son visage contre le mien, aspirant sa bouche et entourant ses hanches de toutes mes forces avec mes jambes. On gémit tous les deux parce que cela le fit partiellement entrer en moi, malgré son boxer.

— Tu étais si serrée sur mes doigts. Si parfaite.

Je me collai contre lui en regardant son visage.

— Je te veux en moi.

Il n’envisagea même pas l’idée et il secoua la tête.

— Ce n’est pas pour ça qu’on s’est mis d’accord. L’idée c’était que je te fasse partir, pas que je te fasse partir et qu’ensuite je profite de toi.

— Tu ne profites pas. Je te veux. Toi en entier. Chaque centimètre de ta verge profondément enfoncée en moi.

Il eut un regard vitreux avant de s’écarter, avec un dernier à-coup frustré.

— On en parlera demain. Je n’ai confiance en aucun de nous deux pour le moment. Avant ça, je te dois un massage du dos, alors couche-toi sur le ventre.

— Je me tournai et je fermai les yeux.

Il me travailla le dos pendant quelques minutes avec ses mains magnifiquement fortes. Il massait mes muscles en profondeur, prenant son temps pour détendre chaque centimètre de mon corps. J’étais presque endormie quand il me parla à l’oreille.

— J’ai oublié de te le dire, dit-il d’une voix rocailleuse, mais tous mes massages ont une fin heureuse.

Je gloussai de surprise, il était si entreprenant. Mais les gloussements se transformèrent rapidement en halètements quand il poussa ses doigts en moi en entamant un rythme qui me fit partir encore une fois.

La dernière chose dont je pus me souvenir avant de m’endormir, c’était d’avoir murmuré un petit ‘merci’ et de l’avoir senti poser un baiser sur l’arrière de ma tête.

Ma première pensée à mon réveil fut que je n’avais jamais dormi aussi paisiblement de toute ma vie.

J’aurais pu me rendormir tout de suite, mais je fus vite distraite par le fait qu’il faisait nuit dehors. Quand je m’en rendis compte, je me levai à toute vitesse, j’enfilai les premiers habits que je pus trouver et je courus presque jusqu’au salon.

Jerry et Tristan étaient assis sur le canapé. Ils parlaient à voix basse et il n’y avait aucun signe des garçons, ce qui signifiait que j’avais dormi pendant leur heure de coucher.

— Je suis vraiment désolée, Jerry, commençai-je. Je n’avais pas l’intention de dormir toute la journée.

Il me fit signe de ne pas m’inquiéter en se levant.

— Pas de souci, Danika. Tristan et moi on a géré. Tout le monde a besoin d’une bonne sieste de temps en temps.

— Bev est déjà partie se coucher ? demandai-je en jetant un coup d’œil vers la cuisine.

— Il y a longtemps. Elle travaille tôt demain. Je vais me coucher aussi. Il est minuit passé. Bonne nuit les enfants.

— Bonne nuit, Jerry, répondis-je.

— Bonne nuit, vieux, dit Tristan d’un air espiègle.

— Tu crois que tu m’insultes, rétorqua Jerry en sortant de la pièce, mais je me sens deux fois plus vieux que l’âge que tu me donnerais en me voyant, alors pour moi c’est pareil.

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