Lumière by Liberman Jacob

Auteur:Liberman Jacob [Jacob, Liberman]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Le Courrier du Livre
Publié: 2017-05-15T00:00:00+00:00

Chapitre 10

LA LUMIÈRE : REMÈDE MIRACLE DE MÈRE NATURE

DES récits les plus anciens jusqu’à nos jours, les gens ont toujours considéré les cycles et les rythmes comme faisant partie intégrante du fonctionnement de tous les systèmes en mouvement. Trouvant probablement leur source quelque part ailleurs de notre univers, ces cycles affectent tous les systèmes dynamiques de notre univers. À la manière d’une cascade ou d’une sorte d’effet domino, ces cycles cosmiques touchent notre univers, puis le système solaire, affectent ensuite la Terre, influencent son climat, ses saisons, ses habitants, jusqu’à la plus petite particule de l’atome. Toute chose étant intimement connectée à son environnement, chaque chose affecte tout le reste. Rien n’échappe à ce processus.

Le but de ce commentaire introductif est de poser les bases d’une meilleure compréhension de la connexion entre les cycles humains et ceux des cycles de notre environnement. Que racontent les saisons par exemple ? Comment l’arrivée de chaque saison influence nos vies ? Si nous sommes destinés à ne faire qu’un avec l’univers, nos modes de vie ne devraient-ils pas mieux se synchroniser avec la nature ? Que serait cette expérience ? Comment sommes-nous affectés par notre manque de synchronisation avec l’univers ?

Depuis Hippocrate, on sait que l’homme, comme l’animal, a des rythmes journaliers et saisonniers spécifiques. Hippocrate lui-même pensait que ces rythmes étaient si importants que toute personne désireuse d’apprendre la médecine devait tout d’abord devenir pleinement consciente de ces changements saisonniers et de leur effet sur les hommes et les animaux.1 En comprenant ces variations saisonnières, ses élèves pouvaient mieux comprendre les changements physiologiques et émotionnels associés. Certains troubles psychologiques et physiques, par exemple, seraient plus fréquents à l’automne, alors que la fécondité de l’homme atteindrait son pic durant l’été.

Je suis intimement convaincu que ces variations sont universelles et touchent tous les êtres vivants. Les plantes et les animaux se réveillent au printemps, se développent et deviennent matures durant l’été, ralentissent à l’automne, et se reposent durant l’hiver. Je pense que les humains répondent de manière identique aux saisons. Observons nos activités saisonnières. En début d’année, nous voulons faire table rase du passé en redémarrant l’année avec le nettoyage de printemps. En été, nous revenons à une mentalité enfantine, prenant le temps, loin de la routine habituelle, de grandir et découvrir le monde sans entraves. Nous ralentissons ensuite notre marche afin d’admirer la beauté de l’automne. Puis nous sentons la froideur et l’immobilité de l’hiver nous envahir.

Les messages transmis par les saisons sont d’une grande importance. Le printemps a toujours été un temps de renouveau, et l’été celui de l’accomplissement. L’automne exprime nettement une maturité tirant vers le déclin, tandis que l’hiver est la façon dont la nature élimine le passé en préparant les bases d’un renouveau. Le printemps et l’été définissent et créent l’extériorisation. Un temps pour la croissance, le mouvement, la jouissance. L’automne et l’hiver encouragent l’intériorisation, le ralentissement graduel. Un temps d’introspection, de calme et de repos.

L’hiver est précisément le moment de l’année où nous nous retirons dans nos maisons, ainsi que dans nos psychés.

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