La vilaine belle sœur by Aya Ling

La vilaine belle sœur by Aya Ling

Auteur:Aya Ling [Ling, Aya]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Fantasy
ISBN: 9782375743157
Éditeur: Infinity
Publié: 2017-08-22T16:00:00+00:00


CHAPITRE VINGT-DEUX

— Mort ?

Toute sensation de légèreté s’évapore, remplacée par un froid poignant.

— Comment peut-il être mort ?

Les lèvres de Galen tressautent.

— C’est un homme, pas un immortel. Adam Snyder est mort il y a dix ans, au cours d’une bagarre dans un pub.

Mon cœur se serre. Une impasse.

— Dire que j’ai attendu si longtemps.

— La raison pour laquelle nous ne pouvions pas localiser Snyder, c’est parce que vous nous avez donné des informations incorrectes.

— Moi ? Qu’est-ce que j’ai dit ?

— Snyder n’était pas le jardinier du comte Bradshaw, dit Galen succinctement. Il a travaillé pour votre mère avant qu’elle épouse le comte. Le vieux majordome du comte nous a répondu et a révélé que Snyder était en réalité le jardinier de Lady Bradshaw. Par conséquent, il a dû envoyer une lettre à son manoir près de Lochden.

Lochden. D’après ce que je sais du Monde des Contes, c’est une région autonome au nord d’Athelia, avec sa propre culture et sa propre religion. L’un des prétendants de Bianca vient en effet de Lochden, et a un tel accent que je lui demande toujours de se répéter. Bianca m’a parlé de façon désobligeante de ce pauvre garçon, à commencer par son accent et en finissant avec la déclaration suivante : « Jamais je ne pourrais l’épouser pour aller vivre dans ces terres arides du nord ! Imagine si je devais voyager une semaine pour revenir à la capitale ! ». Bon sang.

J’ai encore les idées sens dessus dessous en quittant l’exposition florale. La demeure d’Henry se trouve à une courte distance à pied, puisqu’il habite en centre-ville près de l’arène. Je demande à Van d’informer Bianca et Lady Bradshaw de l’endroit où je vais et de leur dire que je demanderai au duc de me fournir un moyen de transport pour rentrer. Il a l’air soulagé que je ne le force pas à m’emmener chez Elle ou dans un autre endroit où une femme ne devrait pas aller.

Le majordome, Thomas, se montre très amical quand il me salue à la porte.

— Ah, mademoiselle Katriona, c’est cela ? Mon maître m’a dit de vous attendre. C’est un plaisir de vous voir gracier de nouveau cette maison de votre présence.

— Henry n’est pas encore rentré ?

Thomas secoue la tête.

— Récemment, son emploi du temps est plein à craquer. Toutefois, il nous a informés de vous préparer à dîner.

— Oh, parfait, dis-je même si je suis soulagée qu’Henry ne soit pas encore rentré. Je ne voulais pas profiter si rapidement de son hospitalité, mais étant donné que l’exposition se passe au coin de la rue, je n’ai pas pu résister à l’envie de passer.

— Pas de souci, mademoiselle Katriona, c’est toujours un plaisir de recevoir une lady à la maison. Surtout si jeune et charmante.

Il me lance un sourire qui remonte jusqu’à ses oreilles, récupère mon chapeau et mon manteau, et m’offre un choix de thé ou de café ainsi que des biscuits. Les majordomes que j’ai rencontrés chez les Fremont et chez les Mansfield étaient polis mais tellement rigides qu’ils se comportaient comme des robots.



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