Deuil Interdit by Connelly Michael

Deuil Interdit by Connelly Michael

Auteur:Connelly, Michael [Connelly, Michael]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Policier
Éditeur: Seuil
Publié: 2005-06-05T21:00:00+00:00


La vision à dÉcouvrir

La foi pour croire

Le courage de faire

Union Station avait été dessinée pour refléter la ville qu’elle desservait et la manière dont elle était censée fonctionner. C’était un vrai melting-pot de styles architecturaux – espagnol, colonial, mission, moderne épuré, Art déco, Southwestern[26] et mauresque, tous les motifs y fleurissaient. Mais, au contraire du reste de la ville où ledit melting-pot avait tendance à bouillir et déborder, les styles de cette gare se mélangeaient agréablement pout donner naissance à quelque chose d’unique et de beau. C’était pour ça que Bosch l’adorait.

Ils franchirent les portes en verre du bâtiment et entrèrent dans le hall caverneux, un passage voûté haut de trois étages les conduisant à l’énorme salle d’attente. En la redécouvrant, Bosch se rappela qu’il n’y venait pas seulement pour acheter des cigarettes, mais aussi pour se ressourcer. Se rendre à Union Station, c’était comme aller à l’église, entrer dans une cathédrale où dessin, fonctions et fierté civique, tout se croisait en des lignes élégantes. Dans la salle d’attente centrale, les voix des voyageurs montaient dans de grands espaces aériens et là se muaient en un chœur de chuchotements languissants.

— J’adore cet endroit, dit Rider. Tu as vu Blade Runner ?

Bosch acquiesça de la tête. Il l’avait vu.

— C’était bien le poste de police, non ? demanda-t-il.

— Oui.

— Et Sanglantes Confessions ?

— Non. C’était bien ?

— Oui. Tu devrais le voir. C’est un nouveau point de vue sur l’affaire du Dahlia noir et les conspirations du LAPD.

Elle grogna.

— Merci, mais je ne crois pas que ce soit ce dont j’ai besoin en ce moment.

Ils s’achetèrent un gobelet de café au Union Bagel et entrèrent dans la salle d’attente où les sièges en cuir s’alignaient comme de luxueux bancs d’église. Comme il en avait alors toujours envie, Bosch leva la tête. Douze mètres au-dessus d’eux, six énormes lustres s’alignaient sur deux rangées. Rider leva elle aussi la tête vers eux.

Bosch lui indiqua deux sièges côte à côte, près du kiosque à journaux. Ils s’assirent sur le cuir rembourré et posèrent leurs gobelets sur les grands accoudoirs en bois.

— Alors, tu es prêt à me parler de tout ça ? demanda Rider.

— Si tu l’es toi aussi, lui renvoya-t-il. Qu’est-ce qu’il y avait dans le dossier des Archives spéciales ? Qu’est-ce qu’il y avait de si sinistre ?

— Et d’un, j’y ai trouvé la trace de Mackey.

— Mackey comme suspect dans l’affaire Verloren ?

— Non. Le dossier n’a rien à voir avec Verloren. Verloren n’est même pas un écho sur ce radar-là. Tout le dossier concerne une enquête bouclée bien avant que Rebecca Verloren soit enlevée, bien avant même qu’elle soit enceinte.

— Bon d’accord, mais… le rapport avec nous ?

— Il n’y en a peut-être pas… ou alors tout est lié. Tu te rappelles le type avec lequel vit Mackey ? William Burkhart ?

— Oui.

— Lui aussi figure au dossier. Sauf qu’à l’époque il était plus connu sous le nom de Billy Blitzkrieg. C’était son pseudo dans le gang des Huit.

— Bon.

—



Télécharger



Déni de responsabilité:
Ce site ne stocke aucun fichier sur son serveur. Nous ne faisons qu'indexer et lier au contenu fourni par d'autres sites. Veuillez contacter les fournisseurs de contenu pour supprimer le contenu des droits d'auteur, le cas échéant, et nous envoyer un courrier électronique. Nous supprimerons immédiatement les liens ou contenus pertinents.