Cécile et les bas-rouges by Georges Bayard

Cécile et les bas-rouges by Georges Bayard

Auteur:Georges Bayard [Bayard, Georges]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Jeunesse, Résumé, L-v (prêt10)
Éditeur: Calibre
Publié: 1982-12-31T23:00:00+00:00


« Ça ne fait rien, Kleber Reguin sera déçu… »

— Pourquoi pas dimanche après-midi ? demanda la jeune femme.

— Nous allons en parler avec Kléber, ma tante, proposa Juju.

— C’est cela ! Et dites-lui bien que ce sera avec plaisir que j’accueillerai tous ces jeunes gens ! »

*

* *

Sans manifester un enthousiasme débordant, Kléber accepta le principe de la « surboum » qui n’entrait pas dans les habitudes du pays.

« Je préviendrai les autres, dit-il. Nous serons une dizaine en tout, peut-être ! »

La perspective de cette « boum » fit s’estomper un peu les soucis causés par la menace qui planait sur les chiens. Deux jours s’écoulèrent sans incidents. Les trois bas-rouges semblaient avoir pris leur parti de ne plus passer la nuit à la belle étoile.

Le castor n’était pas revenu et la nasse de Kléber resta vide.

Les trois filles, le samedi, préparèrent l’atelier de Mme Carbet. Il fallut déplacer le chevalet et ranger peintures et pinceaux. La salle n’avait pas besoin d’autre décoration que celle des toiles achevées et accrochées aux murs.

Dès le dimanche matin Laure confectionna des sandwichs.

La « partie » était prévue pour trois heures. Les filles arborèrent des jeans neufs et des blouses fraîchement repassées.

« Laure est-ce que ton pied est complètement guéri ? s’enquit Juju.

— Complètement, répondit Laure, je vais pouvoir danser comme tout le monde ! »

Frédéric avait installé le magnétophone à cassettes de sa sœur, sur lequel il avait branché un haut-parleur extérieur. La musicalité n’était pas d’une finesse extrême, mais il obtint ainsi un volume acceptable.

Mme Carbet avait décidé d’aller faire une visite dans le voisinage.

Les trois bas-rouges furent enfermés dans le garage pour éviter des incidents avec les visiteurs.

De temps à autre, une des filles s’approchait de la fenêtre pour guetter l’arrivée des invités sur le chemin d’accès à la propriété.

« Ils ne seront pas en avance ! constata Juju. Il est déjà presque trois heures ! »

Ce fut Laure qui signala le premier arrivant. C’était Kléber, en jean neuf lui aussi, et qui portait, pour l’occasion, de superbes « joggings » blanc et bleu.

Il paraissait un peu embarrassé de sa personne.

Les filles l’embrassèrent spontanément sur les joues, ce qui parut ajouter à son embarras.

« Les autres ne sont pas venus avec toi ? demanda Cécile.

— Non… ils sont en retard ! Menant a dit qu’il ne viendrait pas. Ses parents l’ont condamné à une réunion de famille, à ce qu’il m’a dit ! »

Kléber entra dans l’atelier où il fut visiblement surpris de découvrir le nombre de toiles peintes qui garnissaient les murs.

« C’est… Mme Carbet qui a peint tout ça ? demanda-t-il.

— Oui. D’ailleurs ma tante va exposer chez M. Remey, à l’auberge, expliqua Juju.

— C’est pas mal, constata le garçon. J’aime bien quand on reconnaît ce qu’il y a sur la toile. »

Il jeta à ses interlocuteurs un regard inquiet. N’avait-il pas dit une sottise dont les autres pourraient se moquer ?

Pour tromper leur attente, Cécile mit le magnétophone en route et les Bee Gees attaquèrent Magic Fly.



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