Business Blues by Hamme Jean Van

Business Blues by Hamme Jean Van

Auteur:Hamme, Jean Van [Hamme, Jean Van]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Littérature Belge, Thriller
Éditeur: Titinefleming - Gigatribe (Martine - TAZ)
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


Presque toutes les voitures étaient parties, à présent. Et Largo n’avait pas une seconde songé à demander à Fenimore de l’emmener. Il y a des limites à la duplicité. Mais le Holland Tunnel qui passait sous l’Hudson débouchait à un kilomètre à peine. Remontant le col de son blouson sous la pluie, il entreprit à contrecœur de s’y rendre à pied.

Il n’entendit pas la Bentley métallisée le dépasser. Elle s’immobilisa en douceur et le grand chauffeur noir jaillit devant lui, casquette à la main, pour lui ouvrir la portière arrière.

— On pourrait peut-être vous raccompagner, monsieur Winch ?

Largo distingua derrière les vitres teintées la forme voilée et le grand chapeau de l’Immaculée Servante de Justicias. Il avait eu son compte de dingueries pour la journée

— C’est bien gentil, commença-t-il. Mais…

De l’autre extrémité de la route lui parvint le bruit encore faible des sirènes de police.

— OK mon vieux, capitula-t-il en haussant les épaules. Ça ou autre chose…

Et, se courbant un peu, il entra dans la Bentley.

***

Cette fois, c’était gagné : il avait décroché le rôle masculin principal dans une superproduction érotico-peplum en bidulescope et truc-machincolor. On tournait la scène bien connue du « héros-fatigué-qui-se-détend-dans-les-délices-du-bain ». Cette scène se situe généralement vers le milieu du film.

Tout y était.

La petite salle dallée de marbre, la profonde baignoire creusée dans le sol, le héros enfoncé jusqu’aux épaules dans la mousse et le bien-être, et les belles esclaves grecques en tunique qui massent le cou du héros en question en l’inondant régulièrement d’une eau chaude et parfumée.

Tout. Sauf que Largo n’avait pas vu de caméras et que les esclaves grecques parlaient avec l’accent canadien.

Ah, oui… Elles n’avaient pas non plus de tunique. En fait, elles ne portaient rien du tout, à part les deux anneaux qui encadraient leur sexe épilé. Exactement comme la folle du cimetière.



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