7 by Jenny Louise

Auteur:Jenny Louise [Louise, Jenny]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Erotique
Publié: 2017-09-12T22:00:00+00:00

Confidences

Les lumières de Seattle défilent sous mes yeux pendant que ma voiture remonte les longues avenues du centre-ville jusqu’à mon appartement. Il y a quelques minutes encore, mon partenaire et moi étions chez les Matthews. Après nos ébats quelques peu farfelus de par le contexte dans lequel ils se sont déroulés, nous nous sommes hâtés de nous rhabiller et de quitter leur luxueuse maison. Je me concentre sur le trajet tandis que Théo me regarde avec attention. Sa tête repose contre le dossier du siège passager.

— Pourquoi m’observes-tu ainsi ?

— Pour la bonne raison que tu es magnifique !

— Ce sont les effets secondaires de cette soirée ?

— Non, je te trouve sublime en permanence, dit-il, en caressant mon bras du bout des doigts.

— Aurais-tu quelque chose à me demander ?

— Mais non ! Je n’ai pas le droit de penser que tu es, de très loin, la plus belle femme que je n’ai jamais rencontrée ?

— Ce ne sont pas des choses que j’ai l’habitude d’entendre…

— L’idée que je sois le premier à te couvrir de compliments me convient assez.

Il se penche légèrement vers moi de sorte que ses lèvres flirtent avec ma nuque.

— Tu es superbe Ava ! Je ne pourrai jamais oublier ton premier jour chez Bailey quand tu m’es rentrée dedans en sortant de l’ascenseur. Putain ! Tu étais tellement sexy dans ta jupe. Je peux te garantir que je me suis senti très à l’étroit…

— Ça n’a pas duré longtemps à mon avis, rigolé-je franchement.

— Visiblement tu me connaissais, mais je n’avais aucun souvenir de t’avoir déjà rencontrée, alors je me suis creusé les méninges pour me rappeler où j’avais déjà vu une si belle beauté.

— Tu as dû avoir une très grosse déception quand tu as compris qui j’étais.

— La seule déception que j’ai eue c’est ton père m’interdisant de te foutre dans mon lit. Là, c’était mal barré !

— Je croyais que je t’énervais...

— Tout dépend de la partie de mon anatomie avec laquelle je pensais.

Je lui jette un regard noir.

— Quoi ? Je suis honnête. Tu devrais être flattée !

— Flattée ? Tu es tellement arrogant ! Selon toi, je devrais me réjouir que tu aies soudainement envie de m’attirer dans ton lit et que je rejoigne au passage la très longue liste de nanas sans cervelles que tu as sautées sur ton bureau ?

— Mais non ! Si je suis trop arrogant, toi, tu es bien trop susceptible ! Et pour ta gouverne, j’ai perdu toute arrogance ou fierté depuis que tu m’as mis genoux à terre devant ce fichu ascenseur.

— Ce qui veut dire ?

— Que ce jour-là, je ne t’aurais jamais laissé quitter Bailey sans savoir qui tu étais. J’attendais de pied ferme que tu sortes du bureau d’Alex.

— Vraiment ?

— Quand j’ai su que tu étais sa fille, j’ai calmé mes ardeurs parce que, comme je te l’ai déjà dit, je ne gardais pas un très bon souvenir de ton stage chez nous, et je ne savais pas quoi penser à ton sujet.

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