Le club des baby-sitters - 42 - Le Rêve de Jessica by Martin Ann M

Le club des baby-sitters - 42 - Le Rêve de Jessica by Martin Ann M

Auteur:Martin,Ann M. [Martin,Ann M.]
La langue: eng
Format: epub
Tags: jeunesse
Éditeur: Folio
Publié: 2001-01-01T00:00:00+00:00


Dès que j’ai revu mes amies à la réunion du Club des baby-sitters, je leur ai raconté tout ce qui m’était arrivé. Jusqu’alors, je n’en avais pas beaucoup parlé, parce que je trouvais ça très embarrassant. Et je ne voulais pas prendre ces menaces au sérieux. Mais maintenant, j’avais peur.

— L’auteur de ces messages a l’air vraiment décidé… et très méchant. Il ne faut pas prendre ces menaces à la légère, a fait Mary Anne.

— Je sais, je commence vraiment à avoir peur. Et si j’étais encore blessée, et plus gravement ?

— C’est bien ce qui m’inquiète, a enchaîné Mallory. Mais qu’est-ce que tu vas faire ? Tu devrais peut-être en parler à Mme Noelle ?

— Non, non, impossible. Elle ne croira jamais que des choses si horribles se passent dans son cours de danse. Elle dira que j’ai tout inventé.

Je me suis tue quelques secondes pendant que Kristy répondait au téléphone. Je me demandais si je devais leur parler de mes projets.

— En fait, ai-je repris une fois la garde chez les Papadakis arrangée, je me demande si je ne devrais pas me retirer du spectacle. J’adore ce rôle, mais je ne suis pas prête à risquer ma vie pour lui.

Mallory a sauté sur sa chaise :

— Abandonner ? Mais tu es dingue, Jessi. C’est certainement le plus beau rôle que tu aies jamais eu, tu ne dois pas te laisser intimider.

— Mal a raison, a ajouté Claudia, il ne faut surtout pas abandonner. J’ai déjà acheté un nouvel ensemble pour assister à la première !

Elle s’est mise à rire.

— Non, je plaisante. Mais sérieusement, on va t’aider à trouver une solution.

Carla s’est penchée en avant.

— Hé, Jessi, ces messages, tu les as encore ?

J’ai hoché la tête.

— Ils sont tous là, ai-je répondu en plongeant la main dans mon nouveau sac de danse antivol.

— Fais voir.

Je les lui ai donnés et elle les a regardés très attentivement.

— Hum, maintenant je comprends mieux pourquoi tu as peur, a-t-elle lancé après les avoir examinés l’un après l’autre.

Elle les a fait passer aux autres qui les ont lus en silence. On n’entendait que les sonneries du téléphone auxquelles Lucy répondait.

Quelques minutes se sont écoulées puis Kristy a pris la parole :

— Tu sais, Jessi, le but de tout ça, c’est justement de te faire peur. Il ne faut surtout pas que tu donnes satisfaction à l’auteur de ces messages.

— J’ai une idée ! s’est exclamée brusquement Mallory. Et si on venait toutes assister à l’une de tes répétitions ? On serait, comment dit-on déjà, des observateurs neutres et on pourrait peut-être repérer un suspect.

J’ai réfléchi à son idée quelques instants.

— La prochaine répétition aura lieu sur la vraie scène, si vous vous installiez tout au fond de la salle, vous pourriez peut-être passer inaperçues.

— On va bien s’amuser, a renchéri Lucy. Mais c’est à Stamford, non ? Comment allons-nous faire pour y aller ?

— Pas de problème, a repris Kristy. Je suis sûre que Sam acceptera de nous conduire en voiture.

À cet instant précis, le téléphone a sonné et Kristy s’est précipitée pour répondre.



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