La Musique dans Zelda by Fanny Rebillard

La Musique dans Zelda by Fanny Rebillard

Auteur:Fanny Rebillard
La langue: fra
Format: epub
ISBN: 9782377842827
Éditeur: Third Editions
Publié: 2021-02-23T00:00:00+00:00


Le point de départ : village natal

Le premier havre de paix qui va nous intéresser est celui du début de l’aventure, souvent reculé et calme. Si Link n’émerge pas toujours de son sommeil dans un lieu caractérisé musicalement – il se trouve dans la maison de son oncle dans A Link to the Past, au milieu d’une plaine ou dans un sanctuaire pour les deux premiers jeux de la série –, on a vu quelques récurrences se dessiner au fil des années. L’une des plus importantes n’est autre que le Village Kokiri, caché au fin fond de la Forêt et éloigné des événements qui touchent le Royaume, bien que des signes inquiétants d’une catastrophe imminente y apparaissent. La mélodie du berceau de Link dans Ocarina of Time, à l’image du peuple d’enfants éternels qui l’habitent, n’est que sautillements et espièglerie : une mélodie rapide, où se doublent une flûte, un marimba et un clavecin amenant de nombreuses et légères fioritures. Pour renforcer l’aspect bucolique, les cordes complètent le tableau, tant en pizzicato 64 qu’à l’archet.

Si l’arrangement est assez classique au niveau des éléments qu’on rencontre, typiques de l’illustration forestière – les mêmes instruments sont, par exemple, en partie utilisés pour symboliser le village de Toal dans Twilight Princess – c’est la mélodie que nous allons retenir ici, et particulièrement ses premières notes que l’on retrouve dans plusieurs épisodes. La première image forte soutenue par le thème du Village Kokiri est le lieu de départ de l’aventure : c’est bien la même mélodie qui ouvre discrètement la musique de l’Île de l’Aurore dans The Wind Waker, où la citation est claire dès l’introduction, et revient en début de phrase à la flûte plus tard dans le jeu. Mais la symbolique va ensuite changer, dans ce même épisode, pour épouser non pas l’idée du berceau du héros, mais plutôt celle de la forêt vivante, sanctuaire de l’Arbre Mojo et d’un peuple ancestral – Kokiri ou Korugu – gardien d’un savoir oublié. On la retrouve en effet plusieurs fois variée, dans un style différent, rappelant les sonorités de certaines musiques d’Inde, sur l’Île aux Forêts.



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