Les oeuvres complètes d'Esparbec Tome 2 by Esparbec

Les oeuvres complètes d'Esparbec Tome 2 by Esparbec

Auteur:Esparbec [Esparbec]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Littérature érotique
Éditeur: La Musardine
Publié: 2021-08-26T00:00:00+00:00


Elle a fait quelques pas dans la cuisine, sur ses collants. Elle était nettement moins grande ainsi, en revanche, elle paraissait encore plus rebondie. On ne voyait plus que sa croupe et ses seins. Elle se dandinait en marchant, et se frictionnait la nuque. Elle est allée boire au robinet et a retiré son tee-shirt. Pour soutenir ses gros seins en poire, elle était harnachée d’un soutien-gorge noir à baleines, qui lui barrait le dos d’une sangle de latex. Ses épaules luisaient de sueur.

Elle a fait couler de l’eau sur un coin de torchon et se l’est passé sous les aisselles puis devant, au creux des seins.

— Tu permets ? On est entre femmes…

Elle a replié un bras derrière son dos, en soulevant son omoplate, et ses doigts aux ongles écaillés ont attrapé l’agrafe du soutien-gorge. Elle a hésité.

— Ta vieille ne va pas descendre ?

J’ai fait non avec la tête. J’avais hâte de voir ses seins. Elle a fait sauter l’agrafe ; les bonnets du soutien-gorge ont glissé devant elle, le long des outres de chair pâle où les baleines avaient imprimé des marques rouges.

Elle m’avait tourné le dos ; j’ai entrevu de profil, sous son aisselle rasée, un des gros museaux de sa poitrine. L’aréole m’a paru énorme, une large tache mauve qui dévorait près du tiers du gros obus de chair blême.

Déjà, comme une serviette de table, Rosa nouait derrière sa nuque deux coins du torchon. Cachés sous cette bavette improvisée, les gros seins pâles remuaient lourdement, comme des bêtes attelées, tandis qu’elle revenait vers moi pour desservir la table.

Elle travaillait avec efficacité, empilant les assiettes et les bols sur ses bras, comme une serveuse de restaurant. Puis elle s’est attaquée à la vaisselle. Honteuse devant les monceaux qui s’empilaient sur la paillasse de l’évier, j’ai répété que ma mère était malade et que la bonne précédente avait fait exprès de laisser s’accumuler la vaisselle sale pour se venger d’avoir eu ses huit jours.

Rosa a haussé les épaules.

— J’ai fait la plonge, petite. C’est autre chose.

En la regardant faire la vaisselle, j’essayais de surprendre la chair blanche de sa poitrine quand elle se mettait de profil.

Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi j’étais si émue par ses seins, par l’idée de les savoir nus sous le torchon humide. J’avais déjà vu d’autres poitrines de femmes, notamment quand des amies de ma mère se changeaient, en été, pour aller prendre un bain de soleil au jardin. Leurs seins ne m’avaient jamais impressionnée.

C’étaient des seins de femmes du monde, élégants et menus, bronzés aux UV, des petits nichons de bon goût, comme ceux de ma mère ; rien à voir avec les opulents appas qui se balançaient pesamment sur le torse de Rosa. Ces seins-là me serraient la gorge. Ils avaient quelque chose de tendre et de bestial à la fois…

On avait envie de les voir, de les toucher. C’étaient des gros fruits qui avaient poussé sur le corps de Rosa et qui attendaient qu’on les cueille, qu’on s’en nourrisse.



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