Le braquage d'Oslo by Jorn Lier Horst

Le braquage d'Oslo by Jorn Lier Horst

Auteur:Jorn Lier Horst [Horst, Jorn Lier]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Littérature norvégienne, Policier, Jeunesse, Norvège
Éditeur: Rageot Editeur
Publié: 2022-02-15T00:00:00+00:00


CHAPITRE 13

Prière de ne pas déranger

Quand Cecilia entra dans la pièce, elle fut quasiment éblouie. La femme qui patientait à la réception était couverte de bijoux : elle en portait aux oreilles, autour du cou, aux doigts et aux deux poignets.

– Chambre 205, annonça le père de Cecilia en lui montrant l’escalier. Elle est au premier étage.

Comme la femme tendait la main pour prendre la clef, ses bracelets glissèrent en tintant.

– Vous n’avez pas d’ascenseur ? s’étonna-t-elle.

– Non, je regrette, répondit Alan avec un sourire, et il envoya de loin un regard à Cecilia flanquée de ses deux amis. Mais vous voulez peut-être de l’aide pour vos bagages ? proposa-t-il.

– S’il vous plaît, oui.

Avant même qu’il les en prie, Leo et Cecilia se saisirent chacun d’un sac tandis qu’Uriel allait rejoindre Ego sur la terrasse.

– Par ici, s’il vous plaît, dit Leo en prenant la tête du cortège.

La dame aux bijoux le remercia et le suivit.

– C’est la première fois que vous venez ? lui demanda Cecilia une fois en haut de l’escalier.

– Oui, je crois.

Un grand soleil pénétrait jusqu’au premier étage par la porte ouverte du hall, dessinant une bande claire sur le parquet et barrant en oblique l’un des murs. Des rires se faisaient entendre depuis la plage.

– En tout cas, vous avez de la chance avec la météo, dit Cecilia.

– Ça, c’est sûr, répondit la femme, tout sourire. On a de beaux jours en perspective, comme je l’ai lu quelque part.

Leo faillit lâcher le sac de voyage qu’il transportait. Il changea de main et se tourna vers Cecilia, qui lui adressa un signe entendu. Elle aussi avait lu cette phrase quelque part – dans un journal qui datait de près d’un an.

La chambre 205 se trouvait au bout de l’aile ouest. Cecilia et Leo déposèrent les bagages dans le couloir pendant que la dame aux bijoux ouvrait la porte.

– Je vous souhaite un excellent séjour, dit Cecilia, et elle s’apprêta à s’en aller.

– Attendez ! lança la femme.

Elle fouilla dans son sac, en sortit un porte-monnaie et y prit deux pièces de cinq couronnes.

– Merci pour votre aide, dit-elle en leur donnant une pièce chacun, avant d’entrer avec ses bagages et de refermer la porte derrière elle.

– Voilà qui est généreux, commenta Leo en la fourrant dans sa poche. Elle doit porter plusieurs centaines de milliers de couronnes en or.

Cecilia ne répondit pas.

– C’est là qu’il loge, fit-elle en désignant avec la tête une porte, de l’autre côté du couloir.

– Qui ça ?

– Frank Kobolt, chuchota-t-elle. Celui qui lisait le journal de l’an dernier.

Leo s’avança d’un pas vers la porte de la chambre 204. L’écriteau Prière de ne pas déranger était suspendu à la poignée. Cecilia regarda sa montre. Il était presque midi. D’ordinaire, les clients affichaient ce message quand ils s’étaient couchés tard, s’ils ne voulaient pas qu’on interrompe leur grasse matinée pour faire le ménage. Or Frank Kobolt était déjà descendu prendre son petit-déjeuner.

Ils allaient repartir quand ils entendirent la sonnerie d’un téléphone portable à l’intérieur de la chambre 204.



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