Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez by Nicolas Bérubé

Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez by Nicolas Bérubé

Auteur:Nicolas Bérubé [Bérubé, Nicolas]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Témoignage
ISBN: 9782897057657
Éditeur: Éditions La Presse
Publié: 2019-02-17T05:00:00+00:00


Au fait, Warren Buffett a plus que tenu parole : il est devenu millionnaire à 30 ans, cinq ans avant l’âge qu’il s’était fixé. À 35 ans, il avait une valeur nette de 7 millions de dollars (55 millions en dollars d’aujourd’hui).

Buffett a fait sa fortune en investissant dans des grandes compagnies en croissance qui possédaient des avantages sur leurs compétiteurs, telles American Express, la compagnie d’assurance Geico, ou encore Heinz, Dairy Queen ou Coca-Cola. Berkshire Hathaway, le conglo­mérat qu’il a mis sur pied, compte aujourd’hui plus de 377 000 employés.

Warren Buffett est un homme d’affaires brillant qui, pour se distraire en conduisant, calcule les racines cubiques des numéros des plaques d’immatriculation des véhicules autour de lui. Mais une raison majeure de son succès est rarement mise en lumière : le temps.

Au moment d’écrire ces lignes, Warren Buffett, 88 ans, investit depuis 77 ans. Trois quarts de siècle à profiter de la croissance des intérêts composés lui ont permis de faire passer sa valeur nette de 114,75 $ à plus de 81 000 000 000 $.

Les millionnaires interviewés dans ce livre ne sont pas riches parce qu’ils conduisent de vieilles voitures ou parce qu’ils n’aiment pas magasiner. Ils sont riches parce qu’ils profitent du phénomène des intérêts composés.

Ils comprennent qu’un dollar investi aujourd’hui en vaudra dix un jour, et ils savent que ce jour arrivera plus vite qu’on le croit. Comme l’écrivait l’économiste John Maynard Keynes : « L’argent tire son importance du fait qu’il est un lien entre le présent et le futur. »

Or, j’ai l’impression que le pouvoir des intérêts composés est encore nébuleux pour la majorité d’entre nous. C’est l’une de nos limitations : notre cerveau a évolué pour chasser les gazelles et fuir les hyènes dans la savane africaine, et non pas pour apprécier la croissance prodigieuse d’un placement financier.

Résultat : quand les intérêts composés nous offrent de monter à bord de leur Boeing 747, nous passons notre chemin et entrons plutôt à la boutique Apple pour en ressortir avec un téléphone plus mince que celui de l’an dernier.

Si vous aviez acheté un iPhone à sa sortie, en 2007, vous l’auriez payé 499 $ US. Aujourd’hui, cet objet désuet serait tout juste bon à empêcher vos papiers de s’envoler de votre bureau. En revanche, si vous aviez acheté pour 499 $ US d’actions d’Apple lors du dévoilement du iPhone, vous auriez 6 400 $ US en placements au moment où j’écris ces lignes.

« C’est exponentiel »

Assis à la table de cuisine dans sa maison de Sainte-­Dorothée, Marc m’explique que ce sont les intérêts composés qui l’ont rendu riche.

Marc travaille comme comptable dans une grande entreprise de Montréal. Il gagnait 31 000 $ par année au début de sa carrière, à sa sortie de l’université, et il en gagnait plus de 100 000 $ par année quand il est devenu millionnaire, au début de la quarantaine.

« Je n’ai jamais eu une philosophie d’épargne extrême, mais dans ma vie, j’ai toujours dépensé une coche en dessous de mes moyens, peu importe mon revenu, dit-il.



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