Ménage Bridgewater t. 4 Leur Mariée adorée by Vanessa Vale

Auteur:Vanessa Vale [Vale, Vanessa]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 2019-10-26T22:00:00+00:00

10

CONNOR

Je me réveillai avant Rebecca, sa tête reposait sur mon épaule, son corps était collé contre moi. L'odeur de sa chevelure, de la vanille semble-t-il, m'avait réveillé. Le vent avait soufflé toute la nuit, au lever du jour, le ciel était chargé de gros nuages noirs apportés par le vent. Il faisait froid dans la chambre, nous devions faire du feu pour réchauffer la maison. Rebecca s'était tournée vers moi durant la nuit pour rechercher la chaleur, j'avais adoré sentir ses seins pressés contre moi, sa jambe passée sur la mienne, sa chatte toute chaude sur ma cuisse.

J'aurais bien voulu la pénétrer et soulager mon sexe douloureux. Mais Dash dormait derrière elle, en cuillère, on l'avait poussée à bout hier, nous lui avions non seulement fait perdre sa virginité, mais également forcée à rectifier certaines conceptions erronées, fruit d'une éducation à la dure. Elle avait posé des questions sur tout ce qu'on lui avait fait, non pas parce qu'elle y était opposée, mais parce qu'elle ignorait que c'était possible ou permis.

Elle nous avait raconté sa vie au pensionnat, j'avais envie de retrouver la directrice ayant cautionné les mauvais traitements dont elle avait été l'objet—subis par ces enfants—m'emparer de cette maudite règle ou du fouet qu'elle avait utilisé, et la battre à mon tour. Je voulais la remettre à sa place pour avoir osé lever la main sur ma femme, même si je ne la connaissais pas à l'époque, mais également pour lui avoir mis des notions aussi ridicules dans le crâne concernant son rôle d'épouse.

Elle n'était pas constamment calme et soumise. Elle ne restait pas raide comme un piquet, sans bouger pendant que je la baisais.

Nous n'étions pas retournés en Ecosse après notre déploiement à Mohamir à cause de la cruauté d'Evers, notre commandant. Nous n'avions pas eu le choix, mais le climat prude et guindé dans lequel la société maintenait volontairement les femmes ne me manquait pas. Un mari pouvait très bien laisser sa femme insatisfaite, froide et solitaire et aller assouvir ses besoins primaires au bordel. Une épouse devait être chaste, frigide et fidèle. Le mari pouvait agir comme bon lui semblait, y compris se montrer indigne, comme mon propre père. Riche et bien-né, il avait épousé ma mère pour son argent, cumulant ainsi leurs avoirs respectifs en une fortune confortable. Le seul rapprochement qui unissait mes parents, argent mis à part, eut lieu la nuit de ma conception, je me souviens encore des femmes avec lesquelles mon père paradait sans vergogne, devant ma mère et tout le comté.

Elle avait été élevée pour être obéissante comme Rebecca, mon père l'avait convaincue de sa frigidité et du fait qu'elle n'avait été bonne qu'à lui donner un héritier. Moi.

Nous ne cautionnions pas les agissements de mon père, ni ceux que Rebecca avait appris. Les hommes du Ranch de Bridgewater tenaient les femmes en plus haute estime. Nous étions fidèles, possessifs et très aimants. En contrepartie, nos femmes nous devaient obéissance, pour leur sécurité et leur plaisir. Nous n'étions ni modestes, ni chastes.

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