Un célibataire prêt à tout by Penny Jordan

Auteur:Penny Jordan [Jordan, Penny]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 2011-06-03T23:00:00+00:00

— Si nous dînions sur la terrasse, ce soir ? demanda Marcus quand ils arrivèrent dans la suite. A moins que Tu ne préfères sortir ?

— Dîner sur la terrasse est une merveilleuse idée, répliqua Lucy avec sincérité.

— Etant donné que nous repartons demain matin à Londres, nous pourrions peut-être profiter de cette soirée pour discuter de l'avenir. Le nôtre, bien sûr, mais également celui de Clé en main.

Clé en main ! Depuis qu'elle était montée dans l'avion en compagnie de Marcus, elle n'avait pas accordé une seule pensée à sa société ! constata Lucy avec stupéfaction.

— Oh, ne t'inquiète pas pour...

Elle se mordit la lèvre. Pour l'instant, elle ne pouvait pas annoncer à Marcus qu'elle avait trouvé une solution. Elle avait promis à Andrew Walker de n'informer personne de leurs projets.

— Sommes-nous vraiment obligés de parler de Clé en main ce soir ? demanda-t-elle. Je me disais que...

— Oui ?

— Que nous pourrions plutôt profiter de cette soirée pour... penser à nous, murmura-t-elle, les joues en feu.

— Justement. J'aimerais discuter de tous les détails pratiques que nous aurons à régler.

Lucy fut submergée par une profonde déception. Ce n'était pas du tout ce qu'elle avait à l'esprit...

— Quels détails pratiques ?

— Le choix de notre lieu de résidence, par exemple. J'avoue que j'aimerais continuer à habiter la maison de Wendover Square. Elle appartient à ma famille depuis près de deux cents ans et j'y suis très attaché.

— Je n'y vois aucun inconvénient. Elle est très agréable et le jardin est magnifique. Cependant, il faudrait refaire la décoration. Et puis, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux, il manque dans la cuisine un accessoire indispensable à mon bonheur : une machine à espressos.

— Pas de problème pour la décoration. En revanche, la machine à espressos devra faire l'objet de négociations, répondit-il sur le ton de la plaisanterie.

Il consulta sa montre.

— Je vais aller dans ma suite pour passer quelques coups de téléphone, prendre une douche et me changer. Nous pourrions nous retrouver sur la terrasse à 19 h 30 et dîner à 20 heures. Qu'en dis-Tu ?

— Parfait.

Allait-il l'embrasser avant de quitter la pièce ? se demanda Lucy, le cœur battant. A sa grande déception, il n'en fit rien.

Après avoir de nouveau commandé un café par téléphone, elle baissa les stores et tira la cloison qui permettait d'isoler la salle de bains du reste de la chambre. En attendant que son café arrive, une douche rapide lui ferait lé plus grand bien...

Son café était arrivé, constata-t-elle en rouvrant la cloison quelques instants plus tard après s'être lavée, séchée et enduite de lotion parfumée.

Enveloppée dans un peignoir, elle se dirigea vers la table basse et vit un petit paquet-cadeau vert enrubanné d'or, à côté de la tasse.

Le ruban portait le nom du joaillier où Marcus avait acheté les boucles d'oreilles... Et le paquet contenait le bracelet que leur avait montré le vendeur ! De toute évidence, il l'avait acheté discrètement en même temps que les boucles d'oreilles. Il la gâtait beaucoup trop ! S'il pouvait se montrer aussi tendre que généreux.

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