The Beatles (Leur biographie officielle) - Hunter Davies by Biographies

The Beatles (Leur biographie officielle) - Hunter Davies by Biographies

Auteur:Biographies [Biographies]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 0101-01-01T00:00:00+00:00


XXIII

ÉTATS-UNIS

Au début de 1964, Sandy Stewart est une fan américaine quelconque, agréable et raisonnable, qui, âgée de 15 ans, vit chez ses parents dans un village bourgeois du New Hampshire.

«J’allai un jour au supermarché avec ma mère dans notre Rolls. Sur le poste de la voiture, j’entendis pour la première fois un disque des Beatles I want to hold your hand. Quel choc! Quelle musique étonnante, j’en restai stupéfaite. Aucun air n’avait eu sur moi semblable effet.»

«A l’école, je rencontrai de nombreuses amies qui l’avaient aussi entendu et qui ressentaient la même chose. Leur musique était formidable, mais ils avaient l’air vraiment laids.

«Par la suite, nous avons lentement changé d’opinion. Je m’intéressais vraiment à la pop music, ce qui n’était pas le cas auparavant. J’étais au courant de tout ce qu’ils faisaient. Je lisais tous les articles à leur sujet. Je me laissai pousser les cheveux car j’avais lu qu’ils aimaient les filles avec de longs cheveux.

«Au début, c’est Paul que je préférais. Il était si beau! Je n’aimais pas George. Sur ses photos, je lui dessinais des crocs de loup. Je suppose que les Beatles provoquaient l’amour et la haine. Finalement, je me mis à aimer George un peu plus. Puis, je m’intéressai davantage à John qu’à Paul. Il avait l’air si intelligent, tellement plein d’esprit! Son corps était très attrayant. Je me mis à l’aimer passionnément, jusqu’à l’obsession. Je rêvais tout le temps de lui. A l’école, nous comparions nos rêves. Quand je me sentais abattue, je pouvais déclencher un rêve sur John. C’étaient des rêves merveilleux. Ensemble, nous faisions beaucoup de choses, John et moi.

«Il me faisait la cour, et je le racontais le lendemain à mes amies. Ce n’étaient pas tous des rêves sexuels, mais beaucoup l’étaient. Ils avaient l’air si vrais!

«Assez curieusement, bien que follement amoureuse de John, je n’en continuais pas moins à aguicher d’autres garçons à l’école. C’était en quelque sorte différent. Mais John était la personne la plus importante de ma vie. Je lisais toute la littérature fan et écoutais tout le temps Murray the K, qui était une sorte d’expert sur les Beatles.

«J’étais si folle de John que j’écrivis une lettre à Cynthia, très gentiment. Je lui disais simplement que j’étais désolée mais que j’aimais son mari. Je n’ai jamais eu de réponse.

«J’achetai tous leurs disques et mis leurs photos sur les murs de ma chambre. Voyant leur photo avec une partie du visage éclairée, mes amies et moi sommes toutes allées en ville nous faire photographier de cette façon. Quand rien de bon n’existait dans la vie, j’allais dans ma chambre écouter les Beatles, en particulier mon amour, John. Tous donnaient quelque chose dont j’avais terriblement besoin. Cette sorte de communauté riche du Connecticut où je vivais ne m’apportait rien. Je n’aimais ni l’école ni la maison. Eux me donnaient un but dans l’existence quand tout était noir et déprimant.

«Quand j’appris qu’ils allaient passer au Carnegie Hall à New York, je décidai, avec deux de mes amies d’école, d’aller les voir.



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