Terre d'élection by Anne Mccaffrey

Terre d'élection by Anne Mccaffrey

Auteur:Anne Mccaffrey [Mccaffrey, Anne]
La langue: fra
Format: epub
Tags: - Divers
ISBN: 9782266096881
Publié: 1998-01-01T05:00:00+00:00


CHAPITRE 8

Le lendemain, Hassan transporta en avion à la pointe sud du continent plusieurs chefs des Massais, car les vestiges des cinq tribus devaient être consultés et ils voulaient voir avant de prendre une décision. Mpeti Ole Surum, Caleb Matera et Sikai Ole Sereb parlaient un peu d’anglais, et en comprenaient davantage, et ils purent calmer les deux autres chefs, Pakai Olonyoke et Tepilit Ole Saitori, qui ne parlaient que le swahili. Bart, qui avait bûché toute la longue nuit pour apprendre des mots et expressions en swahili, les accompagna dans le KDL, de même que Yuri Pâlit, chargé des affectations. Bébé aurait été plus pratique. Le Rafiot aurait été trop lent. D’ailleurs, les grands Massais auraient été trop tassés dans le premier, et auraient souffert de claustrophobie dans le second, c’est pourquoi Hassan décida de prendre le KDL, volant en altitude et planant le plus souvent possible, pour économiser le carburant.

– Je vois… avions… souvent, dit Caleb, montrant le ciel.

Il siégeait, avec une grande dignité, sur l’un des fauteuils de pilotage de la passerelle. Pendant la nuit, lui et beaucoup d’adultes s’étaient fabriqué des lances en arbre-charpente, dont le bois parfaitement droit les fascinait. Geoff, qui forgeait beaucoup d’objets en fer à la Retraite, leur avait fabriqué des pointes.

– Jamais… penser… voler dans un, ajouta-t-il, regardant autour de lui avec un grand sourire.

Debout derrière Hassan qui pilotait, Mpeti Ole Surum le contemplait, le regard indéchiffrable, mais rien ne lui échappait.

Sikai Ole Sereb était le plus détendu des trois anglophones, et ressemblait plus à un gosse curieux en excursion qu’à un chef tribal.

– Je crois qu’ils étaient trop occupés à donner l’exemple, alors ils n’ont pas eu le temps d’avoir peur, dit Hassan au Conseil quand il fit son rapport au retour.

Kris, Zainal et Kamiton faisaient partie du groupe – pour montrer à Kamiton comment se gouvernait la colonie. Zainal lui traduisait tout, à voix basse, et cela ne gêna personne dans le grand bureau du hangar.

– Ils ont bien compris le danger des charognards. La démonstration d’hier soir était spectaculaire et terrifiante à souhait. Ils veulent des vaches-leuh, même si ces créatures sont ingrates au point de ne pas donner de lait. Vous savez, nous pourrions importer du bétail – vaches, moutons et chèvres. Ils nous seraient bien utiles.

– Si tu peux en trouver, remarqua Beverly.

– Exact. Mais on peut toujours chercher. Beaucoup d’animaux terriens s’acclimateraient bien ici.

– Pas si vite, dit Beverly, levant une main prudente. Nous avons des râblés, qui nous donnent des protéines et nous fournissent pas mal de sous-produits. On ne peut pas vous promettre de jouer les Arche de Noé.

– On ne saurait jamais avant qu’il soit trop tard si le bétail terrien survivrait sur Botany, dit Léon Dane. Pas avec les charognards et les aviens terrifiants.

– C’est vrai. Il faut procéder lentement. Nous avons assez de choses qui marchent bien sans nous embarquer dans des entreprises hasardeuses, dit Beverly.

– Je crois que les Massaïs seront reconnaissants de pouvoir vivre à leur façon dans une région à eux, ce qu’ils ne pouvaient plus faire sur la Terre.



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