Tanar de Pellucidar-Tarzan au cœur de la Terre by Burroughs Edgar Rice

Tanar de Pellucidar-Tarzan au cœur de la Terre by Burroughs Edgar Rice

Auteur:Burroughs,Edgar Rice [Burroughs,Edgar Rice]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Aventure Fiction
Éditeur: OPTA
Publié: 1967-05-17T23:00:00+00:00


CONCLUSION

L’homme Perry terminait l’histoire de Tanar de Pellucidar, l’émission se fit de plus en plus faible pour disparaître entièrement, et Jason Gridley ne put en savoir davantage.

Il se tourna vers moi. « Je crois que Perry avait quelque chose de plus à nous faire savoir. Il tentait de nous demander quelque chose. »

— « Jason, » dis-je d’un ton de reproche, « ne m’avez-vous pas dit que cette histoire de monde intérieur est parfaitement ridicule ? Ne m’avez-vous pas affirmé qu’un tel lieu peuplé de reptiles étranges et d’hommes de l’âge de pierre n’a pu naître que dans l’imagination délirante d’un aliéné ? N’avez-vous pas soutenu que l’existence d’un prétendu Empereur de Pellucidar n’était qu’un mythe ? »

— « Tut-tut, » dit-il. « Je vous fais mes excuses. Je regrette. Mais cela, c’est le passé. La question qui se pose à présent est la suivante : que pouvons-nous faire ? »

— « À quel propos ? » demandai-je.

— « Ne vous rendez-vous pas compte que David Innes est prisonnier dans un sombre cachot, sous le palais du Cid de Korsar ? » demanda-t-il avec plus de véhémence que je n’en ai jamais vu manifester par Jason Gridley.

— « Eh bien, et après ? » ripostai-je. « Je suis désolé, bien entendu, mais que diable pourrions-nous faire pour lui venir en aide ? »

— « Beaucoup de choses, » répondit Jason Gridley d’un ton décidé.

Je dois avouer qu’en le regardant, j’éprouvai une très grande sollicitude pour l’état d’esprit qui était actuellement le sien, car il faisait preuve d’une grande surexcitation.

— « Pensez-y ! » criait-il, « pensez à ce pauvre diable enfoui dans ce cachot, dans une obscurité complète, le silence, la solitude et ces serpents ! Ciel ! » Il frissonna. « Des serpents qui grouillent sur son corps, s’enroulent autour de ses bras, de ses jambes, rampent sur son visage, pendant son sommeil, et rien d’autre pour rompre cette accablante monotonie – pas une voix humaine, pas le chant d’un oiseau, pas le moindre rayon de soleil. Il faut faire quelque chose. Il faut le sauver ! »

— « Mais qui s’en chargera ? » demandai-je.

— « Moi ! » répondit Jason Gridley.



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