Splendid's suivi de Elle by Jean Genet

Splendid's suivi de Elle by Jean Genet

Auteur:Jean Genet [Genet, Jean]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 2013-07-02T16:00:00+00:00


DOSSIER

CHRONOLOGIE (XX)

(1910-1986)

1910.

19 décembre. Naissance de Jean Genet, à l’hôpital Tarnier, 89 rue d’Assas, à Paris, de Camille Gabrielle Genet et de père inconnu.

1911.

28 juillet. Camille Genet abandonne son fils à l’hospice des Enfants assistés ; il devient pupille de l’Assistance publique.

30 juillet. Le pupille est mis en nourrice chez Eugénie et Charles Régnier, petits artisans du village d’Alligny-en-Morvan. Il y est baptisé le 10 septembre et recevra une éducation catholique.

1916.

Septembre. Jean Genet entre à l’école communale.

1919.

24 février. Mort à Paris, de grippe espagnole, de Camille Genet âgée de trente ans.

1923.

30 juin. Reçu premier de la commune au certificat d’études primaires, Genet achève là ses études.

1924.

17 octobre. Grâce à ses bons résultats scolaires, Genet échappe au statut de valet de ferme et est mis en apprentissage pour devenir typographe à l’école d’Alembert. Il s’en évade quinze jours après son arrivée à Paris. Retrouvé à Nice, il est ramené à l’hospice des Enfants assistés.

1925.

Avril. Placé chez le compositeur aveugle René de Buxeuil, il détourne une petite somme. Il est renvoyé et mis en observation à Sainte-Anne dans un service de psychiatrie infantile.

1926.

Février-juillet. Fugues répétées, arrestations et emprisonnements.

2 septembre. Il est confié par le tribunal à la colonie agricole pénitentiaire de Mettray jusqu’à sa majorité ; il va y demeurer deux ans et demi.

1929.

1er mars. Il devance l’appel sous les drapeaux et s’engage pour deux ans. Au mois d’octobre, il obtient le grade de caporal, qu’il gardera tout le long des six ans de sa carrière militaire.

1930-1936.

Il est envoyé en Syrie (ce sera son premier contact avec le monde arabe auquel il restera attaché toute sa vie), au Maroc, ou reste en garnison en France.

1936.

Juillet-décembre. Pour échapper aux poursuites, après sa désertion de l’armée, il entame à partir de Nice un long périple d’un an qui le mène en Italie, en Albanie, en Yougoslavie et en Autriche. Refoulé de ces différents pays, il se réfugie à Brno, en Tchécoslovaquie.

1937.

Janvier-mai. Il demande le droit d’asile ; il fait la connaissance d’Ann Bloch à qui il donne des leçons de français et avec qui il entretiendra une correspondance quasi amoureuse.

16 septembre. De retour à Paris, il vole des mouchoirs dans un grand magasin, est condamné à un mois de prison avec sursis.

1938-1941.

Il s’ensuivra une série de vols (d’étoffes, de livres) qui entraîneront des condamnations à des peines de prison allant de quinze jours à dix mois.

1942.

Mars. Il tient une caisse de bouquiniste sur les quais, alimentée par ses vols de livres ; il poursuit la rédaction de Notre-Dame-des-Fleurs entamée en prison au début de l’année, ainsi que celle de la première version de Haute surveillance, intitulée Pour « la Belle ». 14 avril. À nouveau arrêté pour vol de livres, il compose à Fresnes le poème Le Condamné à mort qu’il fait imprimer à ses frais. La rédaction de Notre-Dame-des-Fleurs est achevée à la fin de l’année.

1943.

15 février. Il est présenté à Jean Cocteau qui a lu avec admiration Le Condamné à mort et qui entreprend de trouver un éditeur pour Notre-Dame-des-Fleurs.

1er mars. Signature du



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