Physics and Vertical Causation: The End of Quantum Reality by Smith Wolfgang

Auteur:Smith, Wolfgang [Smith, Wolfgang]
La langue: eng
Format: epub
Éditeur: Angelico Press
Publié: 2019-08-25T16:00:00+00:00

L'ARGUMENT EMPIRIQUE CONTRE LA PHYSIQUE EINSTEINIENNE

Étant donné que les fondements théoriques de la physique relationnelle s'avèrent être intrinsèquement idéologiques, il nous incombe de considérer le côté empirique de la question : examiner comment la théorie d'Einstein se comporte lorsqu'elle est mise à l'épreuve. Et il suffira en fait de considérer la théorie spéciale : car si celle-ci s'avère intenable, la théorie générale le sera également.

Rappelons tout d'abord que la théorie spéciale de la relativité ne diffère de la physique classique que dans les équations de la mécanique, qu'elle a modifiées en insérant la racine carrée de (1 -v2 /c2 ) à certains endroits, v étant une vitesse observable et c la vitesse de la lumière. Or, étant donné l'énorme magnitude de c (environ 300 000 km/sec) par rapport à une vitesse v normalement observable, on voit que le facteur en question aura tendance à être si proche de 1 que son effet ne sera pas mesurable. Si v = 1000 km/hr, par exemple, la racine carrée de (1 -v2 /c2 ) sera de 0,99999945 ! La vérification empirique de la physique einsteinienne s'avère donc "difficile", c'est le moins qu'on puisse dire.

Il nous faut tout d'abord considérer la formule fatidique E = mc2 , que presque tout le monde attribue à la théorie d'Albert Einstein. Bien qu'Einstein ait tiré cette formule de sa théorie spéciale de la relativité, elle découle en fait de sa partie classique, à savoir les équations de Maxwell pour les champs électromagnétiques, qui remontent à 1865. La célèbre formule n'a donc aucun rapport avec la physique relativiste, ce qu'Einstein lui-même a admis en 1950. 52 Il est cependant évident que, dans l'intervalle, cette formule fatidique a été considérée dans le monde entier comme la justification parfaite de la théorie d'Einstein : quoi de plus convaincant que l'explosion d'une bombe atomique ?

Mis à part les idées fausses, la question de savoir si la relativité spéciale a dépassé les limites de l'empirisme s'avère être une question incurablement technique. Et il n'est pas étonnant qu'à une vitesse de 1000 km/h, il faille faire la différence entre 1 et 0,99999945 ! Dans son étude novatrice, 53 Robert Bennett passe en revue plus de trois douzaines d'expériences, couvrant un large spectre de domaines empiriques, qui ne se prêtent malheureusement guère à une exposition sommaire compréhensible pour les non-spécialistes.

Il y a des exceptions. Par exemple, Einstein lui-même mentionne la relation dite de Fizeau pour la propagation de la lumière dans les médias en mouvement comme confirmation d'une relativité spéciale. 54 Il s'agit ici de la vitesse de la lumière dans un liquide en mouvement ; et comme on pouvait s'y attendre, le sujet s'avère effectivement technique, faisant intervenir des éléments tels que "le coefficient de traînée de Fresnel" et la physique de "l'interféromètre optique" de Fizeau. Mais heureusement, il n'est pas nécessaire d'avoir la moindre idée de ce dont Fresnel et Fizeau parlaient ! Car il s'avère que la "relation de Fizeau" - qu'Einstein a dérivée de la relativité spéciale et présentée comme

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