PERMISSION DE T'AIMER (French Edition) by Venusia A & V. D Prin

PERMISSION DE T'AIMER (French Edition) by Venusia A & V. D Prin

Auteur:Venusia A & V. D Prin [A, Venusia]
La langue: fra
Format: epub
Publié: 2015-05-12T22:00:00+00:00


Ils quittèrent la maison à bord de la voiture de sport aux alentours de dix-neuf heures trente puis se rendirent dans un restaurant dans le vieux Nice. Les deux hommes se régalèrent de délicieuses spécialités locales dans une ambiance feutrée. Le côté intimiste de l’établissement contribuait à l’harmonie de cette belle soirée chaude. Pendant tout le repas, ils n’avaient pas arrêté de se chercher à coup de sous-entendus à peine voilés et de caresses furtives sous la nappe.

Bon sang, Michael adorait celles-ci !

– Qu’est-ce qui te fait sourire ? s’étonna Stuart, intrigué.

– Trois fois rien. Je me demandais si mon penchant pour les nappes n’était pas du fétichisme…

Stuart se mit à rire et le jeune homme ajouta :

– Tu penses vraiment que j’ai choisi ce restaurant par hasard ? Quand j’ai fait les recherches sur mon téléphone et que j’ai vu la pub avec les nappes, j’ai tout de suite sélectionné celui-ci.

– C’est une chance qu’ils n’aient pas changé la déco entre-temps.

– Et bien, j’en aurais tout simplement recherché un autre dans le coin avec des nappes, voilà tout, fit-il en haussant les épaules.

– T’es dingue… Donc, si je comprends bien, c’était calculé…

– Bien sûr ! J’adore te caresser, sentir ton sexe grossir et frétiller. Les couverts sont tombés si souvent par terre que le personnel doit me prendre pour un abruti de première…

Stuart en recracha presque la gorgée de café qu’il buvait et Michael lui tapa dans le dos avec une compassion simulée.

– Vas-y doucement, Stu… Je pense être le seul médecin dans cette salle et tu vas devoir faire avec moi, en cas de problème, ironisa-t-il en souriant.

Stuart le regarda avec un air étrange et lui prit la main posée sur la table.

– Je sais que j’ai été con sur ce coup-là, mais je me suis excusé pour ça…

– Con ? Le mot est faible… Je dirais un vrai salaud ! Mais tu as raison, tu t’es excusé et je t’ai pardonné. N’en parlons plus ; c’était une simple plaisanterie, de toute façon.

Stuart accepta cette explication en se rendant compte qu’il avait dû le blesser plus qu’il ne l’avait pensé. Il s’en voulait encore de son comportement lors de leur rencontre. Michael coupa court à cette parenthèse morose et il proposa d’y aller. Le médecin régla l’addition après avoir débattu de la question avec son amant qui insistait pour le faire lui-même.

– Ne me fais pas cet affront, Stuart ! s’énerva un peu Michael. C’est moi qui t’ai invité et je n’ai pas envie que tu joues les chevaliers servants comme avec une quelconque blondasse !

Stuart n’insista pas en se rendant compte à quel point il pouvait être stupide par moment. Il avait tendance à oublier que c’était un homme avec toute sa fierté. Ils sortirent du restaurant et en silence, ils commencèrent à se balader côte à côte dans les ruelles du vieux Nice. Soudain, Stuart glissa sa main dans celle du jeune homme et l’arrêta au milieu de la rue pour le tourner face à lui. Michael jeta un regard inquiet autour de lui.



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