Otage des taliban by Gérard de Villiers

Otage des taliban by Gérard de Villiers

Auteur:Gérard de Villiers [Villiers, Gérard de]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Espionnage
ISBN: 9782842678722
Éditeur: Gérard de Villiers
Publié: 2007-01-01T00:00:00+00:00


CHAPITRE XIV

Malko lut à son tour le texte, rédigé en anglais :

« Rendez-vous demain à cinq heures à l’Abasa Schrine. »

Le jeu du chat et de la souris recommençait. Que voulait vraiment le mollah Dadullah ? Tout ce cirque n’était-il qu’une sinistre comédie ?

— Qu’est-ce que c’est, l’Abasa Schrine ? demanda-t-il à Maureen.

— Si je me souviens bien, une colline à l’ouest de Kandahar, qui sert de lieu de promenade et de pique-nique, le vendredi. Il y a un autel élevé en mémoire d’un homme très bon et très généreux…

Vendredi, c’était le lendemain. Pourvu qu’entre-temps, Habib Noorzai ait mis la main sur son cousin !

Dans ce « compound », Malko avait l’impression d’être dans une cellule de prison. Pas de bruit, sauf de temps à autre un avion passant très bas, prêt à se poser.

— Je viendrai avec toi, proposa la Sud-Africaine, je t’attendrai dans la voiture. My God ! Il fait chaud ici.

Tranquillement, elle fit passer son chemisier par-dessus sa tête, apparaissant en soutien-gorge blanc, tranchant sur sa peau bronzée. Soudainement, Malko pensa moins aux otages. Leurs regards se croisèrent et Maureen sourit.

— Tu as envie ? C’est merveilleux d’avoir un homme pour me baiser.

Tandis qu’il caressait sa poitrine, elle entreprit de le faire durcir. Elle venait de sortir le membre raide et le masturbait avec douceur, lorsqu’un coup léger fut frappé à la porte. Ils sursautèrent tous les deux.

— Qu’est-ce que c’est ? cria Malko.

— Haroye Malko ?

C’était la voix timide de Habib Noorzai. Maureen s’écarta. Malko se rajusta et ouvrit la porte : le corpulent Afghan se tenait dans l’embrasure, souriant, un « Blackwater » sur les talons. Même dans cette enceinte super sécurisée, ils ne le lâchaient pas d’une semelle.

— J’ai de bonnes nouvelles, annonça Habib Noorzai. Mon cousin Farid peut savoir où se trouvent les otages. Il sera à Kandahar demain matin. On a rendez-vous à neuf heures.

— Où ?

Depuis Kaboul, il se méfiait des rendez-vous de l’Afghan.

— Dans les bureaux d’un autre de mes cousins, qui s’occupe des droits de l’homme.

Il restait penché vers Malko, comme un grand échassier maladroit, mais au bec redoutable.

— Très bien. Nous irons, conclut ce dernier. Mais avec votre escorte habituelle.

— Il faudra qu’ils restent dehors, plaida l’Afghan. Et puis aussi m’enlever les menottes, cela fait mauvais effet. Ma famille pense que je suis complètement libre, que j’aide les Américains par reconnaissance.

Malko le regarda froidement.

— D’accord, mais au premier geste suspect, je vous mets une balle dans la tête.

— Baleh !

Habib Noorzai se retira en reculant, ravi de cette perspective qui aurait glacé n’importe qui. La peau de son crâne commençait à cicatriser, mais il était encore très abîmé… Malko se retourna vers Maureen, qui avait remis son chemisier.

— Il est temps de dîner. Tu veux sortir ?

Elle éclata de rire.

— Où ? Il n’y a que deux ou trois restaurants pourris à Kandahar. Aucun étranger ne les fréquente. C’est dangereux, cela pourrait attirer les taliban. Dès la nuit tombée, il rôdent en ville. Et, la nuit, ça craint…

Ils



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