Osez 20 histoires de voyeurs et d'exhibitionnistes by Collectif

Osez 20 histoires de voyeurs et d'exhibitionnistes by Collectif

Auteur:Collectif
La langue: fra
Format: epub
Tags: Nouvelles érotiques
Éditeur: La Musardine
Publié: 2013-11-15T00:00:00+00:00


Elle enleva son tee-shirt plus lentement que d’habitude, en prenant soin de passer un coude puis l’autre par les ouvertures, levant haut les bras. De loin, cela devait donner une impression de grosseur à ses seins ronds. Ensuite, elle secoua ses cheveux – comme elle avait vu faire dans des pornos – et se toucha les seins ; ne sachant quoi en faire, elle posa ses mains sur les hanches en se penchant en avant. Elle savait que ses seins pendraient alors devant elle, formant un décolleté vertigineux. Elle se rappela alors qu’elle avait crié « Arrête de mater mes seins, bordel ! » à une terrasse de café, l’été précédent.

Maryline tortilla ses fesses pour baisser son pantalon. C’était le barman, non, le chargé de TD de première année, qui lui avait fait si bien les cunnilingus. Maryline leva haut les jambes, comme une majorette, pour quitter son pantalon, en fixant le sol. Elle fit demi-tour et s’accroupit dos à la porte-fenêtre pour plier son pantalon. Puis elle se remit face à la fenêtre, toujours sans oser relever la tête. Elle quitta son soutien-gorge et découvrit que ses tétons avaient singulièrement durci. Maryline était tellement attentive à savourer sa nudité publique qu’elle n’avait rien perçu de son excitation sexuelle. La bretelle gauche fut la première à tomber. Son bras droit soutenait ses seins. Puis ce fut le tour de la bretelle droite. Elle écarta les bras pour replier la lingerie, et laissa ses seins choir. Ils lui semblaient plus pesants qu’à l’habitude, comme chargés d’un poids supplémentaire, ou comme s’ils étaient le centre d’attractivité de sa personne. Sa tête devenait lourde aussi, comme lorsqu’on découvre que le dernier verre était le verre de trop, que les murs tournent autour de soi. Une espèce de langueur joyeuse la fit tituber jusqu’au lit, où elle se vautra ; à l’écart de la fenêtre, elle écarta les jambes, les fesses sur ses talons, et posa sa main sur sa chatte. Maryline fut stupéfaite de la découvrir mouillée, et une simple pression lui tira une plainte. Chaque aller-retour la faisait sourire jusqu’aux oreilles, et lorsque sa main libre empoigna son sein, elle ressentit une nouvelle décharge d’excitation ; son majeur cherchait, malgré l’obstacle de la culotte, à entrer entre les grandes lèvres, sa paume écrasait son clitoris. Elle jouit.

À table, elle voulut oublier qu’elle s’était donnée en spectacle devant la fenêtre, mais quand elle alla dans le salon relever ses courriels, elle aperçut dans l’immeuble d’en face un homme qui fixait sa fenêtre. Il était trop loin pour qu’elle puisse bien le distinguer, mais elle comprit qu’il attendait, et espérait. Quelqu’un, enfin, l’attendait quelque part.



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