Necropolis (French Edition) by Dan Abnett

Necropolis (French Edition) by Dan Abnett

Auteur:Dan Abnett [Abnett, Dan]
La langue: fra
Format: azw3
Éditeur: Black Library
Publié: 2011-06-15T00:00:00+00:00


ONZE

L’HÉRITIER

« Tuez-nous ! Tuez-nous tous ! Dépêchez-vous, avant qu’il n… »

— Dernière transmission de Ryxus V,

le premier monde « hérité »

Le niveau sub-40 se trouvait à presque un kilomètre sous terre, enfoui dans les fondations de la Spire principale. La cabine d’ascenseur aux flancs grillagés qui transporta Gaunt sur les trois cents derniers mètres le plongea dans un monde obscur de pierre humide, d’air stagnant et de lampes à sodium prises en cage.

Il pénétra dans une grande étendue souterraine où l’eau gouttait des tuyaux du plafond, et où des chaînes rouillées pendaient au-dessus de collecteurs moisis. D’un côté de cette vaste salle bétonnée étaient plantés en rang plusieurs poteaux de bois munis d’anneaux à hauteur de poignet. Le mur derrière eux était criblé d’impacts et taché de noir.

Gaunt approcha d’une grande porte d’adamantine marquée de chevrons jaunes. L’encadraient deux guérites de béton plein, exception faite de leurs deux fentes placées très haut.

À son approche, des projecteurs automatisés s’allumèrent brutalement au-dessus de la porte et le baignèrent de leurs faisceaux bleu pâle.

— Identifiez-vous ! grogna une voix par le relais vocal.

— Colonel-commissaire Ibram Gaunt, se présenta-t-il avant d’énumérer d’une traite les chiffres de son numéro de matricule.

— Objet de votre visite ?

— Contentez-vous d’ouvrir cette porte.

Il y eut un bref silence, puis la grande écoutille métallique pivota en crissant. Gaunt la franchit pour se retrouver face à une seconde porte. La première claqua derrière lui avant que l’autre accès du sas ne daignât s’ouvrir.

À l’intérieur du bloc de détention, une rampe descendait jusqu’à l’aire de triage, où se trouvaient une douche sans cloisons et quelques tables basses pour l’inspection des effets personnels. Les becs à sodium donnaient à l’air recyclé une tonalité glaciale.

Des gardes quittèrent leurs casemates. Tous étaient des soldats du CRPV, en chemise noire, képi noir, pantalon gris anthracite et bottes noires. Chacun arborait des brassards orange, ainsi qu’un ceinturon noir d’où pendaient une matraque et une paire de menottes. Trois avaient un fusil à pompe entre les mains.

— Grizmund, réclama succinctement Gaunt. Il se laissa fouiller et laissa en dépôt son pistolet bolter. Deux des gardes le firent alors passer une série de grilles à verrou magnétique activé à distance, le long de couloirs bordés de cellules et peints dans un rouge austère. Il s’y reniflait une odeur astringente d’ammoniac, montée des tout-à-l’égout, qui couvrait en partie l’odeur de roche détrempée. Le moindre son résonnait longuement.

Grizmund et les quatre officiers arrêtés avec lui partageaient une cavité d’incarcération commune. Ils portaient toujours leur uniforme moutarde, mais leur képi, leur ceinture, leurs lacets et tous leurs galons leur avaient été confisqués.

Grizmund vint à la porte de sa cellule. Les gardes du CRPV refusèrent de l’ouvrir, lui et Gaunt durent donc s’adresser l’un à l’autre au travers des barreaux.

— Je suis content de vous voir, dit Grizmund. Son visage était pâle, et ses yeux renvoyaient une triste colère. Faites-nous sortir de là.

— Dites-moi ce qui s’est passé, avec vos propres mots, lui demanda Gaunt.

Grizmund fut d’abord surpris, mais s’exécuta.

— On nous



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