Mi-pute mi-soumise by Christophe Siébert

Mi-pute mi-soumise by Christophe Siébert

Auteur:Christophe Siébert [Siébert, Christophe]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Média 1000
Publié: 2020-02-09T16:00:00+00:00


TROISIEME PARTIE

CHAPITRE XI

Le récit de Lucie

Je suis rentrée en début d’après-midi, pour voir dans quel état était Eric. J’ai décidé, finalement, de lui dire la vérité. A moitié, au moins. Je lui ai raconté que je m’étais rendue à nouveau chez Luis, mais pas pour baiser, pour me faire tatouer. Et j’ai montré le tatouage. Il a vu l’inscription « Baal » ; j’ai dit que c’était le nom du serpent. C’est la première explication qui m’est venue à l’esprit. Il n’a pas eu l’air de me croire, mais il n’a rien dit.

Lui aussi m’a raconté ce qui s’était passé. Je ne sais pas s’il m’a dit toute la vérité et je m’en fous. Ça n’est pas si mal d’avoir des secrets l’un pour l’autre.

Nous avons baisé dans une ambiance bizarre. J’avais envie qu’il me fasse mal, je n’osais pas le lui demander. J’ai fini par jouir, mais j’ai dû pour cela fantasmer sur des tortures que m’infligerait Luis. Eric m’a retournée pour se terminer dans mon cul. Je me suis laissé faire. Il m’a sodomisée comme une brute ; j’avais l’impression d’un viol. Après qu’il a joui, il m’a embrassé tendrement les fesses, puis a léché mon trou dégoulinant de son sperme. Il m’a murmuré plein de mots d’amour. C’était étrange et triste.

Le reste de la semaine, nous ne nous sommes pas beaucoup vus. Je crois qu’en dehors de la maison, il n’a fait que travailler. Je ne crois pas qu’il ait visité des maisons, ni observé des femmes en train de se faire baiser. Peut-être qu’il n’avait plus envie de ça ? Je n’osais pas en parler avec lui. Il avait l’air morose. Deux soirs, j’ai rapporté des films tournés l’après-midi même avec un client ; nous avons baisé devant. Les choses ont paru redevenir normales. J’ai joui comme avant et la queue d’Eric a été suffisante.

Et puis, le jour du rendez-vous avec Luis est arrivé. Je suis restée au lit jusqu’à ce qu’Eric quitte la maison ; je me suis habillée conformément aux instructions de Luis. Rien que ça m’excitait. Je me suis mise à mouiller en appliquant les bandes de chatterton sur mes tétons tendus. Les boules de geisha rouge vif, que j’avais achetées la veille, sont entrées très facilement. C’était délicieux d’avoir ça en moi. A chaque mouvement que je faisais, elles bougeaient à l’intérieur et me faisaient venir des frissons. C’était comme avoir en permanence un doigt qui m’aurait caressée doucement. J’ai vérifié la lisseur parfaite de ma fente, puis j’ai collé une bande de chatterton dessus. J’ai passé les doigts de haut en bas. Je sentais mes lèvres s’ouvrir, je sentais la mouille se mêler à la colle. Les boules de geisha ajoutaient à mon plaisir. J’aurais pu continuer comme ça jusqu’à la jouissance, je crois.

Mais je me suis interrompue. Je ne voulais pas jouir toute seule aujourd’hui. J’ai terminé de m’habiller et je me suis regardée dans le miroir. J’étais superbe. A travers le tissu translucide de la robe, on distinguait les croix qui barraient mes seins.



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