[Mercy Thompson-3] Le Baiser du fer by Briggs Patricia

[Mercy Thompson-3] Le Baiser du fer by Briggs Patricia

Auteur:Briggs,Patricia
La langue: fr
Format: mobi
Tags: Roman Fantastique
ISBN: 281120170X
Éditeur: Alexandriz
Publié: 2008-01-04T23:00:00+00:00


Chapitre 8

Ma chambre était plongée dans l’obscurité, mais je ne pris pas la peine d’allumer la lumière. J’avais bien trop de sujets d’inquiétude pour avoir peur du noir.

Je me dirigeai vers la salle de bains et pris une longue douche bouillante. Quand l’eau chaude finit par se tarir, je sortis de la douche en ayant pris conscience de plusieurs choses. Déjà, j’allais avoir un peu de temps à moi avant de devoir affronter Adam. Si ce n’avait pas été le cas, je l’aurais retrouvé m’attendant dans ma chambre, or celle-ci était vide. Deuxièmement, j’étais dans l’incapacité de faire quoi que ce soit concernant Adam ou Zee dans l’immédiat, alors autant dormir un peu en attendant.

Je démêlai et séchai à moitié mes cheveux, avant de les tresser pour ne pas les retrouver complètement emmêlés à mon réveil.

Je tirai les couvertures, faisant tomber à terre la canne qui se trouvait en travers du lit. Avant que Samuel emménage avec moi, j’avais l’habitude de dormir sans couverture l’été, mais il avait tendance à mettre la climatisation au maximum et la température de la maison était devenue excessivement fraîche, surtout la nuit.

Je me mis au lit, tirai les couvertures sous mon menton et fermai les yeux.

C’était quoi, cette canne, sur mon lit ?

Je me redressai et contemplai la canne sur le plancher. Même dans le noir, je devinai qu’il s’agissait de la même canne que celle que j’avais vue chez O’Donnell. Je me levai en prenant garde à ne pas marcher dessus et rallumai la lumière.

Le bâton noueux de bois gris avait atterri sur une chaussette grise et un tee-shirt sale. Je m’accroupis et le touchai du bout des doigts. Je ne sentis que le contact frais et rugueux du bois, sans le moindre afflux de magie, contrairement à ce que j’avais perçu chez O’Donnell. On aurait dit une canne tout à fait banale, jusqu’à ce que je sente une faible vibration magique qui disparut aussitôt.

Je fouillai ma chambre à la recherche de mon téléphone portable et composai le numéro duquel Oncle Mike m’avait appelée. Cela sonna à de nombreuses reprises avant que quelqu’un se décide à décrocher.

— Chez Oncle Mike, prononça une voix inconnue et pas vraiment chaleureuse, à peine audible au milieu d’une cacophonie de musique heavy métal, de voix et un grand bruit évocateur d’une pile d’assiettes s’écrasant au sol. Merde[2]. Nettoie ça tout de suite. Qu’est-ce que vous voulez ?

Je partis du principe que seule la dernière phrase m’était adressée.

— Oncle Mike est-il dans le coin ? demandai-je. Ici, Mercy, dites-lui que j’ai en ma possession quelque chose qui pourrait l’intéresser.

— Ne quittez pas.

J’entendis mon interlocuteur aboyer quelques mots de français puis hurler :

— Oncle Mike ! Téléphone !

Puis quelqu’un d’autre beugla :

— Faites sortir ce troll d’ici !

Suivi d’une voix très grave qui marmonnait :

— Essayez donc de foutre ce troll dehors et je vous boufferai la figure avant de recracher vos dents.

Enfin, la voix chantante à l’accent irlandais d’Oncle Mike retentit à l’autre bout du fil :

— Ici Oncle Mike.



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