McCaffrey,Anne-(La Ballade de Per)-Les rénégats de Pern by McCaffrey Anne

McCaffrey,Anne-(La Ballade de Per)-Les rénégats de Pern by McCaffrey Anne

Auteur:McCaffrey,Anne
La langue: fra
Format: epub
ISBN: 2-266-03886-9
Éditeur: Pocket
Publié: 2012-12-06T00:00:00+00:00


Jayge s’entendit bien avec les palefreniers, en dépit du fait que Kesso gagna toutes les courses à l’amiable qu’il courut contre leurs coureurs primés. Il aurait aimé faire aussi courir la jument, car elle était magnifiquement conformée pour la vitesse, mais il avait promis de la livrer au Fort de Benden en bonne forme, et il ne pouvait pas prendre le risque que Caprice – ainsi qu’il avait pris l’habitude de l’appeler – se fasse la moindre blessure. Il regretta presque d’arriver à la Rivière Keroon, où il continuait vers le Nord tandis que les palefreniers partaient à l’est vers la Baie de la Tête. Pourtant, il avancerait plus vite, n’ayant plus à retenir Kesso pour le mettre au pas plus lent du troupeau. Il marcha bien le premier jour, et arriva à la fourche où la Petite Rivière de Benden part droit vers le Fort de Benden, tandis que les eaux plus larges de la Grande Benden contournent les falaises vers la gauche. Dédaignant le pont de corde, il traversa en barque la gorge du Fort du Haut Plateau. Il dut museler Caprice pour l’empêcher de hennir pendant la traversée tumultueuse, et même Kesso piaffa nerveusement. D’après le passeur, la plupart des gens préféraient faire traverser leurs bêtes à la nage à l’endroit où la Grande Benden rencontre les eaux de la Baie de Nerat.

De larges sentiers longeaient les rives de la Petite Benden, et plusieurs fois il fit galoper Kesso, suivi de la jument qui ne se laissait pas distancer. Elle avait une foulée parfaite. Non que Kesso ne fût pas agréable à monter sur de longues distances, mais Kesso était un coureur de hasard, tandis que Caprice avait été de tout temps destinée à la monte. Un si bel animal était certainement destiné à l’une des femmes du Seigneur Raid, pensait-il. Il avait l’impression que la Dame du Fort était d’un certain âge, alors peut-être la jument était-elle destinée à une fille du Seigneur, ou à une pupille. Il espérait qu’elle serait bonne cavalière, et qu’elle aurait la main douce pour ne pas blesser la bouche tendre de la jument.

Le deuxième soir, le temps se gâta, avec de la neige fondue et des vents violents qui relevaient la queue de la jument et Jayge fut forcé de demander asile à un fermier. Quand il eut montré les recommandations de Maître Briaret et de Cogneur, le paysan d’abord soupçonneux accepta de le loger et de le nourrir. Jayge ayant mentionné qu’il livrait la jument au Fort de Benden, la femme du fermier – une nature romanesque – passa en revue toutes les pupilles du Fort de Benden, essayant de deviner quelle était l’heureuse destinataire. Il y avait toujours tant de pupilles à Benden, dit-elle. Elle espérait qu’il y aurait bientôt une Fête – l’hiver avait été très long et dur, les enfants avaient eu une fièvre tenace, elle avait dû demander par tambour le guérisseur du Fort, et la Dame lui avait envoyé son remède spécial contre la toux.



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