L'Immortalité biologique by Hélène Merle-Béral

L'Immortalité biologique by Hélène Merle-Béral

Auteur:Hélène Merle-Béral [Merle-Béral, Hélène]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Santé et Bien-être, médecine
Éditeur: Odile Jacob
Publié: 2020-01-21T23:00:00+00:00


Qu’est-ce que la mort ?

La mort d’un être vivant est l’arrêt irréversible des fonctions vitales : battements cardiaques et flux circulatoire, assimilation de nutriments, respiration, fonctionnement du système nerveux central. Elle est suivie de la décomposition de l’organisme sous l’action de bactéries ou de nécrophages. Dans ses Recherches sur la vie et la mort en 1800, Xavier Bichat insiste sur la variabilité du passage de la vie à la mort, l’une finissant dans l’autre par étapes successives reposant sur un triptyque vital cœur-poumon-cerveau, le fonctionnement de chacun de ces organes étant nécessaire aux deux autres.

Toutes les parties de notre corps ne meurent pas au même moment. Conséquence : le décès diffère selon les pays et les époques. Paradoxalement, la mort n’a pas de définition universelle, elle ne se prononce pas au même stade d’un pays à l’autre, et cela change au cours du temps. Car la vie ne nous quitte pas en un battement de paupières… Il faut distinguer la mort de l’individu de celle de ses cellules, de ses organes ou de ses tissus.

Au niveau cellulaire, la mort désigne l’arrêt définitif des fonctions vitales. Dans les organismes multicellulaires, les cellules peuvent mourir de forme accidentelle (nécrose) ou contrôlée par des mécanismes physiologiques (apoptose et autophagie). La nécrose est causée par des dommages physiques ou chimiques, alors que l’apoptose et l’autophagie impliquent des mécanismes étroitement structurés réunis sous le vocable de mort cellulaire programmée (MCP).

Lorsqu’une cellule est sénescente, devenue inutile ou est potentiellement dangereuse (mutée par exemple), toute la cascade biochimique qui constitue le processus d’apoptose est mise en place pour éliminer proprement la cellule sans endommager les tissus ou les cellules environnantes. Plus récemment mise en évidence, l’autophagie est un troisième mécanisme de mort cellulaire qui peut être déclenché dans des conditions de stress. Elle correspond à un mode de dégradation partielle du cytoplasme par ses propres lysosomes, qui sont de petites structures riches en enzymes capables de lyser (découper) les constituants essentiels de la cellule et les substances qu’elle a ingérées.



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